Harlem Désir minimise l'échec du PS aux législatives
"Il s'agissait de trois fiefs de la droite. Ces résultats
du second tour étaient inscrits dans le résultat du premier tour. Ils étaient prévisibles. Il y avait une circonscription où nous avions une députée sortante dans l'Hérault. En juin, il y avait une triangulaire. La vraie victoire c'est celle de l'abstention. Et elle s'est retrouvée face à un candidat UMP qui a bénéficié d'une sorte de phénomène de vases communicants de l'électorat Front national. Il y aujourd'hui dans cette dérive de la droite, un
rapprochement qui s'est fait avec l'extrême droite et qui a pu joué dans cette circonscription" a expliqué Harlem Désir.**
Mais le premier secrétaire du PS n'a pas nié une démobilisation de l'électorat de gauche. Et il a parlé d'un "effort plus
important d'explication, de pédagogie et de mise en perspective " de l'action du gouvernement.
Les 85% d'impôts de Depardieu ? "Totalement faux"
"Ce n'est pas possible " a affirmé Harlem Désir interrogé sur les déclarations de Gérard Depardieu qui affirme avoir payé "en 2012 85% d'impôts sur (ses) revenus". Et le premier secrétaire du PS a vivement critiqué Gilles Carrez, le président UMP de la Commission des finances de l'Assemblée qu'il accuse de "justifier l'exil fiscal".
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