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Affaire Cahuzac : "On n'a jamais connu un tel mensonge devant l'Assemblée nationale" (Bernard Accoyer)

L’invité de 8h15 Du lundi au vendredi à 8h15

Le député UMP et ancien président de l'Assemblée nationale était ce mercredi l'invité de France Info. Après le séisme provoqué par les aveux de Jérôme Cahuzac, il met en cause le Premier ministre et le président de la République, les accusant de ne pas avoir pris suffisamment de précautions. Il demande des excuses de l'exécutif devant les députés dès la séance de questions au gouvernement ce mercredi après-midi.

Jean Leymarie

Radio France

Publié le 03/04/2013 07:33 Mis à jour le 09/05/2014 22:39

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"A travers les députés, c'est aux Français qu'on a menti ", affirme Bernard Accoyer. L'ancien président UMP de l'Assemblée nationale garde en mémoire le démenti catégorique de Jérôme Cahuzac, en décembre dernier, lors des questions au gouvernement.

Bernard Accoyer pointe directement du doigt Jean-Marc Ayrault et François Hollande. Le député de la droite cite comme responsables "le chef de l'Etat qui a nommé Jérôme Cahuzac et n'a pas pris les précautions indispensables, ni au début ni ensuite, quand l'information a été donnée par la presse. Et le chef du gouvernement, son supérieur hiérarchique, responsable de ce qu'il faisait, qui lui non plus n'a pas pris ces décisions ".

"L'exécutif doit s'expliquer "

Une enquête diligentée par le gouvernement aurait été souhaitable, selon Bernard Accoyer. "Il revient à celui qui nomme un ministre - le président de la République - et à celui qui en est responsable - le Premier ministre - de s'assurer que chacun des ministres est absolument impeccable, irréprochable ", explique-t-il.

Faute de quoi, l'opposition exige des excuses. "L'exécutif doit s'expliquer dès ce mercredi après-midi devant les députés ", demande Bernard Accoyer. "C'est toute la sphère politique qui est concernée par cette faute majeure ", ajoute-t-il. Selon lui, "il y a une légiitimité totale de l'opposition pour obtenir des explications ", car "l'opposition a été respectueuse à l'égard de Jérôme Cahuzac ", défend-il.