Présidence de l'UMP : Le Maire défie Sarkozy
Bruno Le Maire est en campagne depuis plus de trois mois déjà pour la présidence de l'UMP. Sur France Info ce mercredi matin, le député de l'Eure et ancien ministre de l'Agriculture est revenu sur sa candidature, qu'il veut être une candidature de "clarté ". Pour lui, "[sa] famille politique a besoin d'un débat ".
"Un rouleau compresseur ne m'a jamais fait peur" (Bruno Le Maire)
Dans cette optique, son principal rival est le président qu'il a servi jusqu'en 2012. Nicolas Sarkozy s'apprête à se déclarer, probablement le week-end prochain. Pas de quoi effrayer Bruno Le Maire : "Un rouleau compresseur ne m'a jamais fait peur ", assure-t-il. Il va même plus loin, et fait une proposition : "Je souhaite que nous ayons un débat télévisé avec Nicolas Sarkozy et Hervé Mariton (autre candidat déclaré) ". Un "débat public " aussi, car il considère que l'UMP en a besoin, pour savoir notamment "pourquoi on a volé nos militants "... "J'irai jusqu'au bout et nous gagnerons ", conclut-il.
Manuel Valls, "un socialiste ordinaire "
Bruno Le Maire s'est également montré sévère à l'encontre de Manuel Valls, et de la politique du gouvernement affichée dans le discours de politique générale du Premier ministre prononcé mardi à l'Assemblée nationale. Pour lui, il s'est agi tout simplement d'un "discours de reniement". En effet, "M. Valls n'est pas un réformateur, c'est un conservateur socialiste comme les autres".
"Elles sont où les réformes dont le pays a besoin [...] Assez avec les socialistes !"
Pour Bruno Le Maire, le gouvernement va dans le mur, et le Premier ministre "s'est rétréci dans sa majorité, dans ses idées ". Exemple avec le projet de réforme des professions réglementées, qui provoque ce mercredi la colère des notaires qui vont manifester partout en France : "Les socialistes ont pris les professions réglementées comme les bouc-émissaires de leur manque de courage ". Enfin, un dernier mot sur ce que le député de l'Eure attend de la conférence de presse de François Hollande, jeudi : "Rien, absolument rien "...
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