Mais d'abord la déclaration choc dujour qui est à lire dans les colonnes du Parisien. On la doit à Jean-MarcAyrault. Un retour à la semaine de39h : "Pourquoi pa s" lance le Premier ministre, "il n'y a pas de sujettabou, je ne suis pas dogmatique". D'après des fuites dans lapresse, le rapport Gallois sur la compétitivité, qui lui sera remis dans unesemaine, envisagerait une suppression des 35 heures. Avec cette déclaration, entout cas, Jean-Marc Ayrault lançait un sacré pavé dans la mare socialiste. Au point qu'il a souhaité démentir les premières interprètations dés ce mardi matin sur France Info.Car les 35 heures, c'est untotem de gauche que peu de dirigeants du PS n'ont osé attaquer frontalement,hormis Ségolène Royal et Manuel Valls, mais à l'époque la gauche n'était pas aupouvoir. Le "pourquoi pas "de Jean-Marc Ayrault semblait franchement changer la donne...La tarification progressive de l'énergie en danger au SénatAprès la censure de la loilogement, un autre texte est sur le point de connaître également un mauvaissort., celui sur la tarification progressive de l'énergie. Pour ses détracteurs, c'estune véritable usine à gaz. Un comble, une loi surl'énergie qui jette un froid. Et une incroyablealliance entre communistes, UMP et centristes pour faire barrage à un projetqui a été envoyé au Sénat en urgence. C'est ce qui vase passer aujourd'hui au palais du Luxembourg. Le PC va déposer une motiond'irrecevabilité qui a donc toutes les chances d'aboutir. Les sénateurs récalcitrantsdénoncent le système de bonus-malus qui consiste à faire payer plus ceux quiconsomment plus. Et qui consomment le plusselon eux ? Les plus pauvres. Mais selon une sourceministérielle, personne ne peut aujourd'hui démontrer que ce projet pénalisesurtout les habitants de logement passoire...Si la motion d'irrecevabilité est adoptée, cela équivaudra àun rejet pur et simple du texte et à un sacré désaveu pour la majoritésocialiste qui doit composer, depuis la rentrée, avec la fronde, la colère,l'impatience, la déception, au choix, d'une partie de la gauche...