Le chômage frôle desniveaux record. Ce mardi soir, onconnaîtra les chiffres pour le mois de janvier. Ils seront probablement enhausse pour le 21e mois consécutif. Alors la promesse du président Hollandeparaît bien difficile à réaliser. Rappelez vous c'était lors de ses vœux, le 31décembre : "I nverser la courbe du chômage d'ici un an. Nous devrons y parvenir coûte que coûte " .Quelques mois plus tard, le mêmeFrançois Hollande, est beaucoup moins affirmatif. C'était ce week-end au salon del'agriculture : "J'ai demandé au gouvernement de mobiliser tous les moyens pour l'atteindre. S'il n'y a pas d'objectif il n'y a pas de volonté."Pas de croissance, du chômage, l'équation est simple : il faut augmenter les impôts et freiner sur lesdépenses...Lundi le ministre du Budget aannoncé qu'il cherchait 6 milliards de recettes supplémentaires en 2014, une année qui sera "rude" promet Jérome CahuzacBeauc oupd'argent à trouver et François Hollande risque de ne pas tenir une autrepromesse : celle de ne plus augmenter les impôts...Là aussi le président de la République faitmarche arrière. Après une année d'effort sur le plan fiscal en 2013 les Français devaient respirer en 2014...François Hollande a dit ce week-end que lesefforts porteront d'abord sur les économies. Mais aussi sur "desprélevements supplémentaires " donc des impôts. Le gouvernement veut notamments'attaquer aux niches fiscales. Cette perspective faithurler à droite. Le député UMP Hervé Mariton pense aux classes moyennes, "matraquées en 2012, elles le seront encore en 2013. Elles n'en peuvent plus..."Le centriste Jean-ChristopheLagarde dénonce les décisions de François Hollande, il n'y a pas de cap estime le numéro2 de l'UDI.Le PS préfère "privilégier la croissance"Plus grave encore pour François Hollande,ses proches sont sortis de leur réserve bienveillante pour dénoncer denouvelles hausses d'impots. " Il ne faut pas enrajouter " a lâché le premier secrétaire du Parti socialiste HarlemDésir. La porte-parole du PS dit la même chose. Frédérique Espagnac estime qu'il faut "privilégier la croissance et donc l'investissement."Et ce n'est pas tout, ClaudeBartolone y est allé lui aussi de sa petite phrase assassine : "Jesuis contre une hausse générale des impôts " . Le président de l'Assemblée nationale relaie en fait les inquiétudes des élus sur le terrain. En 2014 il y a les électionsmunicipales et ces hausses d'impôts, ça ne fait pas un bon thème de campagne.