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L'interview éco. Coup d'envoi des soldes d'hiver : "Le jour le plus important sur l'ensemble de l'année" pour le Printemps Haussmann

Pierre Pellarey, directeur général du Printemps Haussmann à Paris, était l'invité de Lise Jolly sur franceinfo mardi, à la veille de l'ouverture des soldes d'hiver.

Article rédigé par franceinfo, Lise Jolly
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 7 min
Pierre Pellarey, directeur général du Printemps Haussmann à Paris, le 10 janvier 2017. (RADIO FRANCE / CAPTURE D'ÉCRAN)

Les soldes d'hiver, qui démarrent mercredi 11 janvier, devraient attirer un peu moins de monde que d'habitude, selon plusieurs sondages. Cependant, pour de nombreux magasins, le rendez-vous reste incontournable. "En termes de chiffre d'affaires, c'est le jour le plus important sur l'ensemble de l'année", a déclaré, mardi 10 janvier sur franceinfo, Pierre Pellarey, invité de l'interview éco.

franceinfo : L'ouverture des soldes d'hiver est-elle toujours aussi cruciale pour vous ?

Pierre Pellarey : En termes de chiffre d'affaires, c'est le jour le plus important sur l'ensemble de l'année, davantage que les soldes d'été. On vend beaucoup de manteaux, beaucoup de pièces à forte valeur ajoutée. La période des soldes d'hiver représente 12% de notre chiffre d'affaires. Il convient de ne pas se rater. Heureusement, on a des équipes qui ont l'habitude de gérer ces fortes affluences.

La sécurité est-elle un problème ?

Ce n'est pas un problème. Je pense que la sécurité, de plus en plus, est une valeur ajoutée du commerce. Il faut absolument que le personnel et les clients se sentent dans un lieu sécurisé. C'est un domaine dans lequel on investit. On renforce notre vidéosurveillance, ainsi que le personnel dédié aux entrées. C'est un domaine tout à fait important pour l'attractivité du Printemps.

Les touristes représentent à peu près la moitié de votre clientèle. Certains d'entre eux ont déserté Paris après les attentats de janvier et de novembre 2015. Sont-ils en train de revenir ?

On assiste effectivement à un retour, notamment de la clientèle asiatique, coréenne, japonaise, chinoise, depuis le milieu du mois de novembre. Pour autant, il y a des clients qui reviennent moins, les Américains, notamment. Il faut savoir qu'on parle d'état d'urgence. Ce terme a une connotation, à l'extérieur de nos frontières, qui peut faire peur.

Certaines compagnies d'assurance refusent d'ailleurs d'assurer les touristes américains pour venir à Paris. Le 'buzz', comme on dit, n'est pas très positif sur la clientèle américaine. C'est aussi le cas de la clientèle moyen-orientale qui est plus difficile. Elle a tendance, aujourd'hui, à rester beaucoup plus à Londres, où le taux de change est, par ailleurs, plus favorable.

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