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Google assure payer "tous les impôts qu'il doit payer en France"

Le président de Google pour l'Europe, Carlo d'Asaro Biondo, est l'invité de France Info, ce vendredi. Il assure que Google est en règle avec le fisc français.
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Carlo d'Asaro Biondo, président de Google pour l'Europe, au salon Viva Tech © Jerôme Colombain)

Interrogé ce vendredi, sur France Info, sur les démêlés de Google avec le fisc français, le co-président de Google Europe se défend, en assurant que l'entreprise paye "tous les impôts" qu'elle doit payer en France : "Nous payons tous les impôts que l'on doit payer en France" affirme Carlo d'Asaro Biondo, invité de l'Interview éco.

"Le problème est important, il est normal que ça génère de la frustration. Nous sommes aujourd'hui dans un système dans lequel les impôts se payent surtout là où la valeur est créée. Google crée sa valeur surtout aux Etats-Unis. Nous avons un taux d'imposition global qui est d'environ 20%, dans la moyenne de l'OCDE", ajoute Carlo d'Asari Biondo.

"Maintenant, la vraie question est 'est-ce que la mondialisation nécessite un nouveau pacte social ? Faut-il revoir la législation ?' Peut-être que c'est la direction à prendre. Nous collaborons avec l'OCDE pour contribuer à créer une nouvelle législation qui permette, dans la globalisation, de faire en sorte que la répartition de richesses soit différente. Nous payons les impôts dans chaque pays dans lequel nous sommes."

Interrogé sur la perquisition menée au siège de Google France fin mai, pour soupçons de "fraude fiscale aggravée", notamment via l'Irlande, le co-président de Google Europe affirme que son groupe collabore "à chaque fois qu'il y a une enquête".

"Je rappelle qu'en Irlande, on a plus de dix milliards d'investissement de plate-forme, on a plus de 5 000 employés, je rappelle aussi que sans l'Irlande le bureau de Paris, ce serait comme une machine vide. Les choix par rapport à la législation fiscale dans chaque pays ont été faits par quelque chose qui s'appelle la Commission européenne, la France y a contribué, elle a fait des lois, aujourd'hui nous les appliquons."

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