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François Hommeril : "La CFE-CGC est contre la loi Travail"

Invité de France Info ce lundi, le président de la Confédération Générale des Cadres, a expliqué que son syndicat était, lui aussi, opposé à la réforme du code du travail. Pour lui, c'est "un ensemble disparate de mesures qui n'ont pas de cohérence."
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
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Franceinfo (Franceinfo)

"Depuis le début, la CFE-CGC est contre la loi Travail, car elle représente un ensemble disparate de mesures qui n'ont pas de cohérence" , a expliqué François Hommeril, le nouveau président de la Confédération française de l'encadrement-Confédération générale des cadres, invité de l'interview éco de France Info ce lundi. Il considère que les mesures de la loi Travail "ne représentent pas une évolution positive vis-à-vis de l'ambiance économique" , et n'auront pas "d'impact positif sur l'emploi".

"Quand on mélange du pain pas cuit avec du pain trop cuit, on ne fait pas du pain bien cuit" , lance le président de la CFE-CGC. Il pense qu'on ne peut pas "compter les plus et les moins de ces mesures, et en dresser un bilan".

Il est "dangereux de ne pas faire avancer le dossier avec intelligence, parce que les positions se radicalisent" 

Pour François Hommeril, ce qui aura un impact positif sur l'emploi, "c'est la compétitivité des entreprises, l'investissement dans la recherche, mais sûrement pas une soi-disant flexibilisation du marché du travail" . Le président de la CFE-CGC ajoute que malgré tout, "comme la CFDT" , il considère qu'il y a dans cette loi "un certain nombre d'éléments positifs" , comme la garantie jeunes et le compte personnel d'activité.

Interrogé sur la position de la CGT qui poursuit les grèves et les blocages, François Hommeril trouve "utile d'avoir des positions claires sur la loi Travail et des problèmes qu'elle pose à notre démocratie sociale", mais "dangereux de ne pas faire avancer le dossier avec intelligence, parce que les positions se radicalisent".

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