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Covid-19 : avec la réouverture des frontières des Etats-Unis, le directeur général d’Air Caraïbes, espère "être passé sur la fin de la crise"

Le patron d'Air Caraïbes et French Bee se réjouit lundi sur franceinfo du "décollage" des ventes de billets entre la France et les Etats-Unis qui viennent tout juste de rouvrir leurs frontières.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Le directeur général d'Air Caraïbes et French Bee, Marc Rochet, était l'invité de franceinfo lundi 8 novembre. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Aux Etats-Unis, les voyageurs étrangers sont à nouveau les bienvenus, sous certaines conditions. Le pays a rouvert ses frontières lundi 8 novembre et ainsi levé les restrictions en vigueur depuis le début de la pandémie de Covid-19. Pour les compagnies aériennes, cette réouverture est une bouffée d’oxygène. Invité de franceinfo, Marc Rochet, directeur général d’Air Caraïbes et président de French Bee, est optimiste : "On est passé, je l’espère, sur la fin de la crise."

Les passagers "sont revenus", constate le dirigeant qui évoque "un décollage très fort". "Sur nos destinations américaines, comme New York et San Francisco, nous avons des réservations dont le nombre a été multiplié par trois entre fin septembre et début novembre. C’est un énorme bond en avant."  

Pour un bonus-malus climatique dans le secteur aérien  

Plus globalement, le patron des deux compagnies du groupe Dubreuil constate une franche amélioration, même s’il s’inquiète toujours de la situation sanitaire aux Antilles. "Seule la vaccination nous permettra de tourner la page. Le taux de vaccination aux Antilles est autour de 30% ou 40%", dit-il.  

A l'été 2020, Marc Rochet a demandé l’aide de l’Etat. Il estime qu’il ne l’a "pas tout à fait" obtenue. "Mais les discussions continuent", assure-t-il. "C’est l’Etat qui a pris les décisions. Nous les avons soutenues. On lui demande aujourd’hui de nous aider à boucher le trou (...) On demande que cette aide soit porteuse de transformation, d’adaptation de demain. La protection de l’environnement suppose d’acheter des avions neufs et ça coûte cher."   

Le dirigeant suggère à l’Etat de "créer un système de bonus-malus", qui fonctionnerait comme tel : "Je taxe les avions les plus anciens et polluants, mais en parallèle j'aide ceux qui changent leur flotte. C’est un système équilibré qui ne coûte rien au contribuable", assure-t-il.    

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