Rythmes scolaires : Jean-Marc Ayrault face aux élus locaux
Cette inquiétude est évidemment relayée par les invités
politiques du jour. A droite, l'ex-ministre de l'Education nationale Luc Chatel
se veut pragmatique. Le fond de la réforme est bon, dit-il, histoire de ne pas
se déjuger. C'est la méthode qui ne va pas. Petit inventaire des problèmes sur
RTL :
"Trois sujets ne sont pas encore réglés. D'abord le
contenu des ces aménagements, la question des personnels, on a un vrai problème
de recrutement, de performance des personnels, et la question du coût. "
Le surcoût financier pour les maires, principal écueil
C'est aussi ce que suggère un maire socialiste, et non des moindres : Bertrand
Delanoë, maire de Paris, invité de France Info. Il demande la pérennisation des
aides de l'Etat, mais pas seulement pour la rentrée prochaine comme l'a promis
le Premier ministre. Les dotations aux communes doivent être maintenues pour les
années suivantes.
"Il faut le faire de manière définitive évidemment,
mais je trouve que le Premier ministre a été de ce point de vue là tout à fait
réglo avec les collectivités locales. Il leur donne les moyens de réussir cette
réforme ", a-t-il expliqué lundi matin.
Les rythmes scolaires, un dossier qui se politise de plus en
plus
Sur i> Télé, le ministre délégué à l'Economie sociale et solidaire Benoît
Hamon s'en prend aux maires, essentiellement de droite, qui appellent au
boycott de la réforme. Il les accuse d'"instrumentaliser " l'école : "Voir que des maires instrumentalisent cette question
juste pour surfer sur le mécontentement, c'est irresponsable , a-t-il déclaré. Expliquer que la
loi ne compte pas, qu'ils ne viennent pas demander plus de moyens pour faire
respecter la loi chez eux parce qu'ils donnent le pire exemple. "
Pendant ce temps, sur Europe 1, le patron des députés UMP
Christian Jacob cible le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon !
"La position de M. Peillon est irresponsable , a jugé le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale. Voilà un
ministre qui refuse d'écouter les maires, qui refuse d'écouter les parents d'élèves,
qui refuse d'écouter les enseignants, les chefs d'établissements et qui dit en
juin j'en ai rien à faire je serai à Bruxelles. "
Vincent Peillon, dont la candidature aux élections
européennes dans le Grand Est au printemps prochain a été confirmée ce week-end
par le Conseil national du PS.
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