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Les politiques évoquent (déjà) les primaires de 2017

Un sondage ce vendredi matin qui fait réagir les responsables politiques : Manuel Valls serait très largement préféré au président comme candidat à la présidentielle de 2017.
Article rédigé par Laëtitia Heuveline
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5 min
  (©  Radio France)

26% des voix en faveur de l'actuel premier ministre contre, encore une fois, seulement 3% pour François Hollande. Ce sondage OpinionWay pour Le Figaro Magazine nous apprend aussi que plus des trois quarts des sympathisants voudraient une primaire, même si François Hollande se présente.

Le sondage a été très vite analysé pour le député UMP Benoist Apparu sur France 2 ce matin : "Au bout de deux ans être à 3% de souhait de candidature, c’est juste dramatique.  Ça veut dire que les Français se disent que ce type là n’est pas à la hauteur, ce type là ne fait pas le job. (…) François Hollande a été élu, il est légitime. Il a le pouvoir pour cinq ans, il se doit de rester cinq ans ."

Y’aura-t-il une primaire en 2017 ? La secrétaire d’Etat à l’enseignement supérieur et à la recherche, Geneviève Fioraso, sur RFI ne s'avance pas : "Ici et maintenant, il est président de la République. On a des objectifs à atteindre, on verra pour 2017. Il peut se passer encore beaucoup de choses. (…) Soyons prudents en matière de prévisions ."

Même l'UDI Maurice Leroy ne veut pas l'avouer vaincu, au micro d’Itélé  : "On peut toujours revenir d’un tel rejet. Je suis dans l’opposition, je pourrai dire que c’est foutu pour Hollande, mais je ne le dis pas parce que je suis un responsable politique. (…) Il lui manque manifestement les résultats. Les résultats ne peuvent pas venir puisque nous n’avons pas de réforme structurelle. "

Quelles primaires à l’UMP ?

Il est encore question de primaires à l’UMP. Un nom revient systématiquement. Cette fois sur LCI dans la bouche de l'ancien ministre UMP, Hervé Mariton : "Nous connaissons Nicolas Sarkozy d’avant 2012, ce qu’il aurait à proposer demain et dans une formation politique. (…) Oui il faut des primaires, c’est la règle. Le problème de l’UMP est plutôt de ne pas être assez conforme dans nos statuts, plutôt que trop ."

Les statuts de l’UMP permettraient-ils une primaire commune avec le centre. Les appels du pied se sont faits nombreux pour une alliance, mais Chantal Jouanno, sur France Info , refuse les unions forcées : "Il ne faut pas confondre les amis et les courtisans. Et il ne faut pas confondre les mariages d'amour et les mariages stratégiques. (…) Peut-être que si demain l’UMP est très clair sur ses orientations et ses valeurs, on pourra envisager des primaires communes. Dans l’état actuel des choses, nous sommes pour avoir notre propre candidat aux élections présidentielles à l’issue de primaires internes. "

 

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