L'empire des séries. "The Mandalorian", saison 2 : le retour de la force tranquille
Après un début de saison lent et anecdotique, la série reprend le fil de la narration à suspense, visuellement superbe, et épicée par le nouveau personnage du bébé Yoda, devenu la nouvelle coqueluche des amateurs de Star Wars. Les deux saisons sont disponibles sur Disney +.
Avec The Mandalorian, les fans de Star Wars ne sont vraiment pas déçus ! La série qui vient de clore sa deuxième saison se déroule cinq ans après la fin de l’épisode 6, Le retour du Jedi. Elle a réussi lentement mais sûrement son pari d’implanter de nouveaux personnages, de nouvelles intrigues en conservant ce qu’il faut de Jedi, de Yoda, de nouvelles créatures, de combats au laser et de stormtroopers.
Bébé Yoda Superstar inspiré des personnages de "Dark Crystal"
The Mandalorian est basé sur un personnage annexe de la trilogie originelle, un chasseur de prime dont le jumeau avait aidé à la capture de Han Solo. Jon Favreau, qui a repris la franchise, lui donne des allures de cow boy solitaire dans des épisodes pensés comme des westerns de l’espace. La motivation du héros : retrouver les siens mais surtout prendre soin de celui qui est devenu la coqueluche de la série, un bébé Yoda…
Le public l’a immédiatement adopté. On apprend l’histoire et le prénom de ce bébé Yoda au cours de cette 2e saison : Jon Favreau voulait qu’il ressemble aux marionnettes de Jim Henson dans le film Dark Crystal : innocent avec de grosses joues et des pupilles géantes, mignon mais pas trop avec ses grandes oreilles.
Des clins d'oeil aux produits et séries dérivés
La saison démarre par des histoires complètes : le mandalorian lutte contre un monstre souterrain, des araignées géantes gloutonnes sur une planète éloignée. Mais elle s’intensifie lorsque réapparaît un ancien officier de l’Empire déchu qui tente de le restaurer.
La série multiplie les clins d’œil aux fans : elle intègre des personnages et intrigues développées dans des produits dérivés de Star Wars : la nouvelle génération de soldats, les darktroopers, vue dans les jeux vidéo, ou une Jedi héroïne de deux séries animées.
La série réussit à embrasser tout cela dans une fête visuellement réussie. Un voyage dans l’espace agrémenté d’effets spéciaux sidérants qui pourraient figurer sur grand écran, avec même un épisode signé Robert Rodriguez, le réalisateur d’Une nuit en enfer, dans un univers asiatique qu’on pourrait croire sorti de Kill Bill.
Pour en savoir plus : Tout l'art de The Mandalorian vient de paraître aux éditions Huginn & Muninn.
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