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Voiture autonome : où en sommes-nous ?

La "voiture autonome" – celle qui se conduite "toute seule", c'est le GRAND sujet de recherche, aujourd'hui, chez TOUS les constructeurs. Et elle est - presque - pour demain...
Article rédigé par Jean-Rémy Macchia
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Voiture autonome circulant à Mountain View en Californie, le 5 novembre 2014 © Maxppp)

La voiture de demain sera "autonome". Selon l'ensemble des constructeurs, ce n'est même plus une question ; c'est le sens inévitable du progrès.

Mais cette voiture capable de se conduire toute seule – qui fascine, qui fait peur, aussi – cette voiture totalement automatisée ne va peut-être pas arriver d'un coup. Et cela, c'est plus étonnant.

Elle pourrait apparaître par étapes successives : aujourd'hui, vous avez déjà des voitures capables de rouler seules, dans les embouteillages.

Mercedes est arrivé en premier (avec une vitesse maxi de 30 km/h ; Volkswagen a fait évoluer le système, qui peut piloter seul jusqu'à 60 km/h.

Mais le conducteur reste au volant ; et il est supposé rester actif.

Ce qui va changer avec la conduite réellement autonome, c'est que le conducteur va pouvoir déléguer 100% de sa conduite au pilotage automatique et faire carrément autre chose.

Un conducteur autorisé ( ! ) à se détourner de la conduite

Cela va demander une modification de la loi ; puisque, depuis la convention de Vienne en 1968 ( !! ), il est illégal de faire rouler une voiture sans un conducteur ; ou sans un conducteur occupé à conduire.

Et puis, il va falloir démêler un casse-tête juridique ; parce que se pose LA question de la responsabilité, si, par malheur, le système de pilotage automatique occasionnait un accident.

Pour éviter cela, tous les constructeurs travaillent sur des systèmes avec des redondances (les systèmes de mesure, de décision, sont doublés, triplés) ; afin d'atteindre un niveau de sécurité de type aéronautique.

Et aujourd'hui, où en est-on ?

Techniquement, on sait faire rouler une voiture sans intervention du conducteur : de jour ; par temps clair (pas dans le brouillard) ; et pas dans des circulations complexes – comme la place de l'Etoile, à Paris.

Il serait possible de voir les premières conduites réellement autonomes (sans besoin d'aucune action du conducteur), dès 2020.

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