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Parades anti-radars : qu'est-ce qui est légal, qu'est-ce qui ne l'est pas ?

Les radars sont maintenant plus de 2 200 en France en poste fixe. Auxquels s'ajoutent les contrôles "volants", réalisés le plus souvent à l'aide de jumelles laser, ou de radars installés à l'arrière de voitures arrêtées sur le bas-côté...
Article rédigé par Jean-Rémy Macchia
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Franceinfo (Franceinfo)

Signaler les radars de façon précise est devenu interdit, depuis la loi entrée en vigueur fin novembre dernier.
Les "avertisseurs" de radars n'ont plus le droit de s'appeler ainsi. Ils sont devenus des "assistants d'aide à la conduite".
Le mot "radar" est interdit sur leurs écrans. Et, sur le fond, ils n'indiquent plus de point précis de contrôle, mais des "zones à risques".
Par "zones à risques", entendez, selon les intentions ministérielles,non pas les zones où vous risquez d'avoir un PV, mais les zones où un certain danger existe, par rapport à la circulation.

Ce qui a changé, par rapport aux précédents avertisseurs de radars

Les alertes portent sur des zones, et non plus sur des points fixes :

  • 300 m en ville ;
  • 2 km sur les routes ;
  • 4 km sur les autoroutes.
    Par rapport au radar, il vous faut donc être vigilant sur une plus grande longueur de route, à partir du moment où l'alerte se manifeste.
Quels sont les systèmes les plus efficaces

De loin, le "Coyote". Il coûte 199 €. + 12 € / mois d'abonnement.
Il offre un signalement quasiment sans faille des radars, y compris des contrôles mobiles, renseignés par la communauté des utilisateurs.
Le Wikango Max (100 € moins cher) est également réussi.
Vous avez aussi des GPS qui intègrent la fonction "avertisseur de zones à risque" : "TomTom" et "Mio" sont les mieux placés.
Mais ils ne signalent pas la présence de contrôles mobiles.
En revanche, tous les appareils sans écran, avec juste une alerte sonore, sont désormais sans intérêt : ils "bipent", sans qu'il soit possible de savoir exactement quel type de radar est annoncé.
De surcroît, la plupart du temps, ils n'incluent pas les contrôles mobiles.

Il existe des applications pour les téléphones de type "smartphone"

Certaines tout à fait conformes à la loi qui signalent des "zones à risque".
Vous retrouvez les meilleures : "iCoyote"  payante , et "Wikango Free"  gratuite.
Mais il existe aussi des applications  toujours légales à la vente, mais interdites d'utilisation qui signalent des points précis de radars : "Radar Free", "Radars Live", et "Waze". Attention : elles ne sont pas légales à l'usage.
Mais aucun policier n'a le droit de "fouiller" dans un portable pour vérifier le type d'application que vous avez.

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