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L’Auto. Le Volkswagen T-Roc, un petit SUV qui a tout d’un grand

A l’heure où les SUV sont à la mode, représentant à eux-seuls un tiers des ventes, un nouveau venu s’apprête à faire son entrée sur le marché, le Volkswagen T-Roc. Une Golf surélevée en quelque sorte.

Article rédigé par franceinfo - Serge Martin
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2 min
Entre SUV citadin et SUV compact, le T-Roc de Volskwagen. (SERGE MARTIN FRANCE INFO)

Le T-Roc, un SUV "intermédiaire"

La mode et la profusion des SUV, ces véhicules surélevés au look de baroudeur, poussent les constructeurs à faire preuve d’imagination, à trouver de nouveaux arguments de vente et de fait à établir, parfois, une nouvelle classification.

Ce Volkswagen T-Roc se décline en plusieurs coloris notamment ces trois là. (VOLKSWAGEN FRANCE)

Dernier exemple en date, l’arrivée sur le marché, prévue pour janvier 2018, du tout nouveau Volkswagen T-Roc.
Un SUV donc dont le rôle va consister à venir épauler le segment de la marque allemande, plutôt riche dans ce domaine, les Tiguan et autres Touareg. Un SUV plus petit, ni complètement citadin, ni totalement compact, un SUV "intermédiaire" pour son chef de produit Damien Schiantarelli. Allez osons, un citadin quand même en attendant l’arrivée prévue pour 2019 d’un plus petit SUV, le T-Cross.

De loin le T-Roc s'apparente véritablement à une Golf surélevée dont il a les mêmes dimensions. (SERGE MARTIN FRANCE INFO)

Le T-Roc, l’alternative à la Golf Volkswagen

Pour être simple et concret, ce T-Roc n’est ni plus ni moins qu’une Golf surélevée. D’ailleurs il utilise la même plateforme, le même châssis modulaire. Un SUV à la fois urbain et très compact qui se veut le concurrent direct des Renault Captur, Peugeot 2008, Fiat 500X, Nissan Juke, Mazda CX-3 ou bien encore du tout nouveau Citroën C3 Aircross dont nous avons déjà parlé ici. Une Golf surélevée donc qui ne vas pas manquer de faire de l’ombre à la Golf originelle. Mais cette "cannibalisation" annoncée semble parfaitement assumée, pour ne pas dire voulue, par les responsables de la marque allemande.

Mi-citadin, mi-compact, le T-Roc se veut un SUV "intermédiaire". (VOLKSWAGEN FRANCE)

Le SUV "Golf"

Imaginez une Golf avec une position de conduite plus élevée et un espace aux jambes plus conséquent, enfin du moins à l’avant. Si la banquette arrière est en effet vendue pour 3 places, il faut bien reconnaître que la place du milieu est quelque peu réduite en largeur d’une part mais aussi au niveau des genoux, en raison de l’envahissant tunnel de transmission de la version 4 roues motrices.
Pas de tromperie en revanche sur la contenance du coffre. Avec ses 445 litres (392 en version 4 motion) il devance ses concurrents de la gamme urbaine pour se rapprocher de la catégorie des SUV compacts.

L'intérieur est beaucoup plus agréable dans l'option Pack Design avec  application décorative et rappels sur les sièges. (VOLKSWAGEN FRANCE)

Un extérieur et un intérieur assez…séduisants

De l’extérieur, il faut bien reconnaître que ce T-Roc a de la gueule. Ses flancs creusés, ses passages de roues surlignés, ses chromes et son choix de coloris, une vingtaine au total entre la carrosserie et le toit, confèrent à ce petit SUV un style et un design résolument moderne.


A l’intérieur, sous son immense toit panoramique (dans sa version Carat Exclusive), on est agréablement surpris par l’assise, confortable, et sa dotation de série comprenant notamment un écran tactile de 8 pouces (10,25 dès la première série Carat), une climatisation automatique, des radars de stationnement, des assistants de conduite tels que le freinage d’urgence automatique ou l’alerte au changement de file sans oublier le détecteur de fatigue.


On regrettera seulement le "tout plastique dur" (planche de bord et portières) heureusement rehaussé par des applications décoratives de couleur, en option Pack Design.
Impressionnante également sa digitalisation de dernière génération offrant par exemple la possibilité de faire passer la navigation colorée du GPS de l’écran central (tourné vers le conducteur) à celui du tableau de bord, certes en fonction, là encore, du niveau de finition choisi.

Un coffre assez large de 445 litres en version deux-roues motrices. (VOLKSWAGEN FRANCE)

Un large choix d’options et de motorisations

Si les suspensions se révèlent un peu fermes, qualité allemande oblige, rien à redire du côté de sa tenue de route (modèle essayé sur les petites routes du Cap Corse : T-Roc 2.0 TSI 190cv DSG 7, 4 Motion, First Edition, 4 cylindres essence) ni de ses motorisations déclinées l’an prochain en trois catégories, 115/150 et 190cv tant en essence qu’en diesel.


Dernier petit regret, le coût. Si les prix démarrent à 21.990 euros pour le T-Roc de base 1.0 TSI 115cv, ils peuvent grimper jusqu’à 38.590 euros pour le modèle Diesel 2.0 TDI de 150cv dans la gamme Carat Exclusive dotée de toutes les options.
Ceci en sachant que pour 24.300 euros vous pouvez faire l’acquisition du T-ROC essence de 115cv dans une version Lounge déjà bien équipée et tout à fait concurrentielle, les Golf vont avoir du mal à tenir la concurrence…

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