L'auto du dimanche. Le marché du cabriolet

Quand il fait beau et chaud, ça donne envie de rouler en cabriolet...

Le cabriolet, c’est effectivement l’emblème de la voiture plaisir

Rouler cheveux au vent, surtout sur les petites routes, au contact des paysages traversés, c’est le pied. Ça, c’est le rêve, mais la réalité est toute autre : les cabriolets ne se vendent presque plus. C’est devenu une niche de marché.

Pourtant, il y a une quinzaine d’années, avec l’arrivée des toits en dur repliables, les coupés cabrio comme on les appelait alors avaient, semble-t-il, retrouvé une seconde jeunesse. Mais les inconvénients, esthétiques : le déséquilibre des arrières trop popotins, et les inconvénients pratiques : trop lourds, pas de place dans les coffres, ont scellé leur sort en une dizaine d’années. Aujourd’hui, les cabriolets sont revenus aux capotes en toile, mais bien insonorisées et plus solides. Elles prennent bien moins de place dans les coffres et se replient et se déplient même en roulant…à faible allure, bien sûr.

Ne cherchez pas chez les marques françaises, les cabriolets ont disparu

En revanche toutes les marques allemandes en ont dans leurs gammes. Y compris Mini, Smart et Volkswagen. Mais c’est Audi qui vient de sortir la plus belle décapotable à 4 places, l’A5 cabrio. Une ligne à la fois simple et chic. Xavier Benoit, le dircom d’Audi France, explique pourquoi la marque premium continue les cabriolets s’ils ne se vendent plus. "Peu d'acheteurs en France, mais beaucoup en Allemagne et en Californie, et aussi en Angleterre."

Reste à savoir si un cabriolet 4 places c’est bien utile

Quatre places, est-ce bien nécessaire, sachant que les deux places arrières sont un enfer pour les passagers soumis à une tempête permanente de vent à remous. Et dans ces cas-là, on est bien content de remettre la capote au-dessus des têtes ébouriffées.

Même pour un cabriolet, Audi propose ses moteurs diesels. Ils sont assez silencieux et ce sont les seuls qui évitent le malus. Mais on préférera quand même les deux moteurs essences de 190 ou 252 chevaux, quitte à payer quelques centaines d’euros de malus. Une goutte d’eau qui glisse sur la capote, quand le prix affiché, oscille entre 45.000 et 68.000 €.