Délocalisations dans l'industrie automobile : où en sommes nous, aujourd'hui ?

En France, aujourd’hui, l’industrie automobile emploie 300 000 personnes. Contre 600 000 à la fin des années 80.

C'est... moitié moins. Cela en raison des délocalisations engagées depuis 20 ans dans la branche automobile en France : par les constructeurs, et par leurs fournisseurs.
L’année dernière, il s’est produit en France : 2,2 millions de voitures.
Contre 4 millions en 1989.
Comparaison avec l’Allemagne : au milieu des années 70, les Allemands produisaient à peine plus de voitures que nous.
Aujourd’hui : 2,2 millions de voitures en France, 6 millions en Allemagne. Soit : presque 4 millions d’écart !

Pourtant, les Allemands délocalisent aussi...

Mais ces délocalisations sont adossées à une production maintenue sur le territoire national. Ce n’est pas le cas en France.
En 10 ans, la France est passée du 4ème au 10ème rang mondial pour la production de voitures.
L’Allemagne, au contraire, se maintient. Et elle profite du gros succès des voitures allemandes aux Etats-Unis, en Russie, en Chine.
Le périmètre des constructeurs français est plus petit - trop petit.

Les délocalisations devraient se poursuivre chez les constructeurs français

La tentation de délocaliser est de plus en plus forte. L’écart de coût entre une Clio fabriquée en France, et une Clio fabriquée en Turquie est de 1 300 €. C'est énorme !
Alors, il y a les déclarations des dirigeants : du côté de Renault, on mise les modèles électriques, et le re-lancement des hauts de gamme. Mais le succès reste incertain.
Et, du côté de  PSA : actuellement, Peugeot et Citroën ont moitié moins délocalisé que Renault. Ce qui donne un retard en rentabilité.
Le PD-G de PSA veut augmenter la productivité. C’est une menace.
Et aussi, l’accord signé avec General Motors ne peut que hâter les restructurations.
Et puis, ne parlons pas que de l’assemblage final des voitures. Or, déjà, aujourd’hui, Renault fabrique plus de 70% de ses moteurs hors de France.
C’est un mouvement de fond !

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L’aide au franchissement involontaire de ligne se perfectionne
C'est une invention de Citroën – qui remonte à 2004. Ce système est de plus en plus présent sur les voitures.
Une vibration dans l’assise de siège – ou dans le volant – vous alerte quand vous changez de file involontairement.
En plus, aujourd’hui, existe un système "actif" : il remet votre voiture en ligne automatiquement, si un écart de trajectoire est détecté. Le volant braque légèrement, sans que vous interveniez. Un système qui se développe chez : Mercedes, Audi et Ford.