Bientôt du gaz "écolo" dans nos voitures ?
Du carburant, dans des moteurs classiques, pour rouler "écolo" : non ! Ce n'est pas un retour en arrière, car de plus en plus, les ingénieurs se rendent compte que la voiture électrique a des limites très difficiles à dépasser : une autonomie faible, et un temps de recharge qui reste élevé.
Du coup, les bureaux d'étude travaillent à nouveau sur le moteur classique – diesel, essence : celui que nous connaissons. Mais, ils imaginent aussi de nouveaux carburants ; et notamment du gaz.
Un gaz d'un nouveau genre : écologique. C'est un gaz de synthèse – c'est-à-dire pas un hydrocarbure – mais fabriqué à partir de procédés chimiques.
Du gaz fabriqué par un procédé chimique
Dans l'eau, vous pratiquez une électrolyse : vous séparez l'hydrogène et l'oxygène, qui la composent. C'est une opération qui exige énormément d'énergie, mais vous allez utiliser l'électricité produite par les éoliennes, et par le solaire – durant les périodes où la demande en électricité est basse.
Et l'hydrogène que vous récupérez à partir de l'eau, vous le combinez à du gaz carbonique.
Là, vous gagnez sur les deux tableaux : vous absorbez du gaz carbonique. Et vous rejetez de l'oxygène !
Au bout du compte, vous obtenez du gaz – comme du gaz de ville – avec lequel vous alimentez des moteurs à essence. Et vos rejets en CO2 sont largement compensés par les quantités de CO2, que vous avez absorbées, pour fabriquer votre gaz.
Une première usine va entrer en activité !
La première usine – construite par Audi – entre en activité dans quelques semaines, en Allemagne. Elle va produire de quoi alimenter 1 500 voitures.
C'est peu, mais, pour arriver à rouler "propre", il n'y aura pas une solution unique mais toute une panoplie de nouvelles technologies.
Dont – sans doute – ce gaz écologique.
En Bref...
L'industrie automobile séduite par le Maroc
Plusieurs équipementiers automobiles viennent de signer pour plus de 50 millions d'euros de contrats, avec le Maroc. Il s'agit d'entreprises japonaises et américaines, qui produiront des pièces pour l'industrie automobile européenne.
A terme, 5 700 emplois devraient être créés. L'Algérie, le Maroc et la Tunisie attirent de plus en plus d'industriels du secteur automobile.
Subaru dans une mauvaise passe en France
Deux fois et demi moins de ventes qu'il y a 12 ans : la petite marque japonaise en France taille dans ses effectifs ; elle licencie un tiers de son personnel.
En Europe, Subaru ne se porte pas bien non plus ; hormis en Suisse, où cette marque, spécialiste en 4X4, continue à bien vendre.
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