"Carens", un des premiers monospaces coréens
C'est vrai que le Carens , avec
sa faible hauteur, semble hésiter entre un break et un monospace . Les enfants à
l'arrière seront surement déçus par la faible surface vitrée et les sièges à la
même hauteur que ceux de devant, ce qui limite la visibilité.
De même à l'avant, ne vous
attendez pas à des fantaisies comme le compteur numérique au centre de la
planche de bord. Non, les cadrans ronds sont derrière le volant et la fameuse
planche de bord est presque envahissante dans l'habitacle. D'ailleurs le *Carens
- se conduit davantage comme une berline que comme un monospace.
Mais la modularité est bien
là : les sièges arrière se replient
en s'escamotant dans le plancher pour former un espace plat une fois
rabattus. Et ils coulissent pour moduler l'espace aux jambes. Ce qui est précieux
si on opte pour l'habitacle 7 places et
les deux sièges supplémentaires qui surgissent du plancher du coffre.
Mais ils sont à réserver à des gamins qu'on ramène de l'école. Déconseillé aux
adultes. Mais l'option est à 500 € seulement
Sur la route, le Carens n'est
pas un aigle . Sa direction collante est plutôt désagréable dans les virages qui
s'enchaînent. D'autant que comme tout monospace, il est sous vireur, autrement
dit : il a tendance à tirer tout droit. Mais, c'est une familiale qui se
conduit en douceur. On regrettera d'autant plus que la boîte automatique ne
soit disponible qu'en haut de gamme avec le diesel de 136 chevaux qui flirte
avec les 31.000 €. Voire 33.000 si on prend les options sièges en cuir ventilés
ou chauffants. 10.000 € de plus que la version de base. Mais Kia a toujours son
arme magique : la garantie de 7 ans.
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