Mass Effect 3 : science-affliction
22ème siècle, la planète Terre. Dans une cité futuriste décharnée par les
moissonneurs, une race très évoluée qui veut détruire l’univers tous les 50.000
ans, il y a le regard d’un enfant. En guenilles, il tente d’échapper aux
assaillants à bord une navette avant de périr foudroyé par l’ennemi sous les
yeux interloqués du héros de la saga Mass Effect, le commandant Shepard. Une
scène d’anthologie accompagnée par une superbe musique signé Clint Mansell, le
compositeur de Requiem for a Dream.
Space Opera démesuré, Mass Effect 3 invite le joueur à sauver la galaxie et
l’humanité. Rien de nouveau donc. Entre Star Wars, Starship Troopers et Star
Trek, la diplomatie compte tout autant que l’art de la guerre. Un mélange qui
séduit. La clé du succès ? La cohérence. Mais Mass Effect 3, c’est aussi un
scénario très moderne. Le mariage homosexuel est par exemple rentré dans les mœurs
ce qui a crée un début de polémique aux Etats-Unis. Mass Effect 3 évoque
également le deuil, la politique, les relations complexes entre individus. Au
final, un véritable roman d’anticipation.
Mass Effect 3, c’est enfin la possibilité de privilégier l’histoire au
combat et inversement. Malin. Et pas besoin d’avoir joué aux deux premiers
volets pour comprendre l’histoire même si l’on s’y perd parfois dans le nom des
peuplades de cette galaxie. Mass Effect 3, l’un des jeux de l’année à coup sûr.
C’est déconseillé au moins de 18 ans.
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