Pascale Socquet, directrice exécutive du groupe Prisma Media : "Même si le prix du papier augmente, nous réduisons le prix de nos magazines"
Pascale Socquet est la nouvelle directrice exécutive du groupe Prisma Media, le premier groupe de presse en France. À la tête de journaux comme "Capital", "Geo", mais aussi "Télé Loisirs", "Gala", "Voici" et "Femme Actuelle, le groupe sort jeudi 5 mai un nouveau titre : "Bien dans ma vie by Femme actuelle".
Lorsque Vincent Bolloré a racheté le groupe Prisma Media dans lequel Pascale Socquet exerce depuis plus de 15 ans, le groupe annoncait vouloir "accélérer la transformation du groupe tout en saisissant toutes les opportunités de croissance". La relance de Femme Actuelle Senior est le premier lancement du groupe depuis son rachat par Vivendi.
"On était sur une cible qui excluait un peu les jeunes seniors de 50 ans et ce changement nous permet d'élargir un petit peu notre cible."
Pascale Socquetsur franceinfo
"On a rencontré nos lectrices en septembre pour faire un peu le point sur leur magazines et on s'est rendu compte que les attentes avaient fortement évolué. Elles voulaient un magazine beaucoup plus pour elles et rien que pour elles." commente Pascale Socquet.
Pascale Socquet est aujourd’hui à la tête de tous les titres de Prisma Presse. Au sein du groupe Vivendi, il s’agit de créer plus de synergies entre les titres de Prisma Presse et les différentes entités de Vivendi peuvent s’effectuer à plusieurs niveaux : "Je peux donner un exemple très concret. Depuis le mois de mars, nous nous fabriquerons le magazine des abonnés de Canal+. Ils ont un magazine pour leur cible abonnés. C'est la rédaction de 'Gala' qui est aux manettes et on leur apporte un savoir faire journalistique avec un nouveau concept. C'est vraiment ce qui se passe sur Canal, raconté par ceux qui font l'antenne. Interviews d'acteurs, de réalisateurs." déclare Pascale Socquet.
Pénurie de papier
Le premier groupe de presse en France subit comme les autres groupes les conséquences de la hausse du prix du papier, mais essaie de préserver ses lecteurs : "Il y a non seulement le prix, mais il y a une pénurie de papier qui fait qu'on a certains titres effectivement à très court terme, sur lesquels on a baissé un peu la pagination par contrainte et non pas par choix. Par contre sur le prix, on a plutôt une stratégie qui peut étonner, qui est parfois à contre-courant de cette inflation papier, puisqu'on a baissé le prix de 'Femme Actuelle' en avril de 0,20 €." conclut Pascale Socquet.
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