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Pulp, ou l'ode à la vie normale

En salles, le documentaire de Florian Habicht, "Pulp, un film sur la vie, la mort et les supermarchés", raconte le dernier concert du groupe anglais mythique dans leur ville de Sheffield. L'occasion de plonger dans la vie de ceux qui ont fait de la bande à Jarvis Cocker des idoles, les "gens normaux".
Article rédigé par Anne Chépeau
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Jarvis Cocker, le chanteur de Pulp, idole "normale" en concert © Brian Rasic / Rex Featu/REX/SIPA)

Pulp, c’est plus de trente ans d’existence, un gros succès dans les années 1990 en pleine vague de la brit pop, mais c’est aussi et surtout un chanteur charismatique, Jarvis Cocker. Homme élastique sur scène, jamais avare d’une danse lascive, il est le fil conducteur du documentaire de Florian Habicht.

Le réalisateur allemand a décidé de construire un projet autour du dernier concert de la tournée de reformation de Pulp. Ce 8 décembre 2012, les cinq membres du groupe sont de retour chez eux, à Sheffield, dans le nord de l’Angleterre. Sheffield, l’ancienne cité industrielle qui a du mal à se remettre de la crise, ses rues grises et ses habitants qui pourtant y restent attachés. "Je m'inspire de la vie de tous les jours ", explique Jarvis Cocker, qui, pour cette raison, a été ravi de voir le résultat final du documentaire.

Jarvis Cocker, ravi de voir ses chansons vivre sous les yeux du réalisateur Florian Habicht

L’histoire du film et de ce dernier concert se mélangent à l’histoire de Pulp. Son batteur entraîneur de l’équipe de foot de sa fille, son guitariste agoraphobe, sa claviériste souffrant d’arthrite et bien sûr son chanteur qui puisait son inspiration des gens "normaux". La vieille Anglaise permanentée fan des textes de Pulp, le vendeur de journaux obèse ou les deux mamies croisées au marché font partie de ces personnages qui rendent le film attachant. Le titre même du documentaire dit tout de l’ambiance : Un film sur la vie, la mort et les supermarchés .

 

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