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Croque-morts, Mobilité, et Municipales

Au menu d'Info Campus le journal de l'actualité étudiante préparé par Sandrine Chesnel: une formation de croque-morts, des écoles de plus en plus internationales, et l'indice de confiance des chefs d'entreprises dans la jeunese. 
Article rédigé par Julien Moch
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 6 min
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Croque-mort, un métier d'avenir

Jusqu'à présent il n'existait qu'une seule formation universitaire dans le domaine des pompes funèbres. Un DU (diplôme universitaire), proposé par la Catho de Lille, et plutôt orienté sur le droit relatif aux funérailles et au cadavre. La nouvelle formation proposée par l'université Paris-Dauphine sera plus axée sur le marketing, le commerce et la gestion d'un magasin de pompe funèbre. Mais il y aura aussi des cours de sociologie, d'anthropologie. Une formation de 18 mois qui sera dispensée en alternance, ce qui veut dire que les étudiants partageront leur temps entre l'université, et le terrain. 

De plus en plus d'étudiants étrangers

C'est le constat très positif dressé par la Conférence des grandes écoles. En 2 ans, ces grandes écoles ont vu leurs effectifs d'étudiants étrangers augmenter de 20%. Des étudiants étrangers qui viennent d'Asie, pour près d'un tiers d'entre eux, mais aussi d'Afrique pour un autre tiers. Les étudiants français ne sont pas en reste, eux aussi font de plus en plus de séjours d'études ou de stages à l'étranger, et pour des durées de plus en plus longues, plus de 3 mois dans 8 cas sur 10. Parmi les pays dont la cote a le plus grimpé auprès des français: le Brésil, l'Argentine, la Chine et, plus étonnant, la Corée du Sud...
A l'inverse l'Australie, la Nouvelle Zelande et l'Espagne séduisent beaucoup moins. 

La confiance règne...plus ou moins

D'après un sondage réalisé par Opinion Way pour les Apprentis d'Auteuil auprès de 500 patrons français, l'indice de confiance des patrons en la jeunesse plafonne autour de 6,5 sur 10. Mais plus l'entreprise est grande, plus l'indice de confiance est élevé. Les auteurs de l'étude ont aussi demandé aux chefs d'entreprises sur quels critères ils se basaient pour recruter un jeune: plus de la moitié d'entre eux affirme que leur premier critère, c'est la personnalité du jeune candidat, devant l'expérience professionnelle, le diplôme n'arrivant qu'en troisième place.

Sur les réseaux

A ne pas manquer cette semaine une série de portraits réalisés par la radio étudiante Radio Campus Clermont-Ferrand. Six portraits de jeunes de 18 à 28 ans, lycéens, étudiants ou jeunes salariés, tous engagés sur l'une des 6 listes clermontoises aux municipales. Des portraits intéressants parce que très éloignés des sujets habituels sur les jeunes et la politique - même si d'après l'INSEE, 19% des électeurs de moins de 25 ans n'ont pas voté aux présidentielles...

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