Une nouvelle affaire de famille à l'Epad version PS. Et VDL, Ma vie de lycéen sur letudiant.fr

Au sommaire :

 - On reparle de l'Epad : après "l'affaire Jean Sarkozy" qui avait terni l'image de l'ancien président, c'est un autre "fils de" qui pourrait être nommé à la tête de l'Epad, l'établissement public qui gère le quartier d'affaires de la Défense. Information du Point : c'est Amin Khiari, le fils de la vice-présidente PS du Sénat, Bariza Khiari, qui pourrait être parachuté à la tête de l'Epad (devenue Epadesa).

 - Canular sur Internet : Libération raconte comment le site atlantico s'est fait berner. Il a publié
au début de la semaine une interview de Luc Chatel. L'ancien ministre y
enfilait les clichés entre pure langue de bois et déclarations grotesques. Sauf que c'était un homonyme, un autre Luc Chatel, contributeur d'un autre site d'information, rue89. Réaction de Jean-Sébastien Ferjou d'Atlantico.

 - "Ma vie de lycéen" : letudiant.fr ouvre les portes de son lycée virtuel, VDL, pour aider les lycéens dans tous les aspects de leur vie scolaire au lycée, et aussi pour préparer la suite. Les explications de Gilbert Longhi , proviseur émérite dans la vie, et "proviseur" de ce lycée virtuel.

 - Un chiffre étonnant sur la diffusion de la presse : La presse touchée en ce moment par un mouvement chez Presstalis, le distributeur. Le Figaro de vendredi dernier, puis les Echos hier ont été empêchés de paraître, ça risque d'arriver encore dans les jours ou les semaines qui viennent.

A cette crise structurelle s'ajoute une autre mauvaise nouvelle. Le bloggeur Erwann Gaucher, à qui rien n'échappe dans l'actualité de la presse et des médias, signale qu'Air France pourrait bien provoquer "un nouveau crash pour la presse papier".

Air France, ça peut paraître étrange, il se trouve que la compagnie aérienne est l'un des plus gros acheteurs de journaux du pays, ces journaux qui sont distribués gratuitement dans ses avions. Selon les chiffres qui font référence pour la diffusion de la presse, Air France pèse, tenez-vous bien, de 15 à 20 pour cent des ventes de la presse quotidienne nationale.

Or, il y a quelques jours, la tribune.fr annonçait qu'Air France se prépare à passer au numérique en mettant à disposition de ses voyageurs des éditions des journaux sur tablettes ou sur smartphones. Ce sera pour le premier trimestre de l'an prochain.

Pour l'instant, la compagnie affirme qu'elle continuera d'acheter des exemplaires papier. Pour combien de temps, on peut quand même se le demander dans le contexte de crise et d'économies tous azymuths, de quoi donner des sueurs froides aux responsables de la diffusion des quotidiens français.

Un seul chiffre qui résume l'enjeu : toujours selon Erwann Gaucher repris par le site arretsurimages, Air France achète par exemple chaque jour près de 18 000 exemplaires de Libération, ce qui représente 14 pour cent de ses ventes au numéro. Si le quotidien disparaît des avions, on peut imaginer de sacrés turbulences...