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Denis, 26 ans : "Le vote, ça veut dire quelque chose"

Tous les jours, Manon Mella donne la parole aux jeunes de 18-30 ans. Mardi 8 mars, rencontre avec Denis, 26 ans, demandeur d'emploi à Paris.

Article rédigé par franceinfo - Manon Mella
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Denis, 26 ans, demandeur d'emploi à Paris. (MANON MELLA / FRANCEINFO)

Denis, 26 ans, est originaire de Perpignan. Il vit maintenant à Paris où il a fait des études de publicité. Depuis quelques semaines, il est demandeur d’emploi et en reconversion professionnelle. Denis se définit comme un jeune politisé, "très à gauche", qui manifeste et qui a toujours plutôt voté par conviction. Mais cette année, pour l’élection présidentielle, il se pourrait qu'il vote pour un autre candidat que celui qu’il préfère.

"La politique se fait aussi dans la rue ou sur les réseaux sociaux"

"Pas affilié à un parti politique", Denis se définit comme anticapitaliste, écologiste et féministe. À 26 ans, il dit avoir l'intime conviction que la chose politique ne réside pas seulement dans le vote "mais aussi dans des mouvements, des initiatives populaires ou des manifestations. Je m'intéresse aux débats mais aussi à la politique qui se fait dans la rue ou sur les réseaux sociaux", affirme-t-il.

"C'est difficile aujourd'hui de se sentir représenté par un candidat"

Denis, 26 ans

à franceinfo

Si Denis confie avoir du mal à faire confiance à un candidat, il pense également que les "opinions" qu'il défend "et qui sont portées par certains candidats ne fonctionneront pas". 

"Au bout d'un moment, on a envie de gagner..."

En 2017, Denis avait voté pour Philippe Poutou au premier tour, mais cette année, il préfère voter pour le candidat de la gauche qui, selon lui, a le plus de chance de se qualifier au second tour, Jean-Luc Mélenchon.

Je vais voter mais ça ne sera pas un vote d'adhésion à 100%.

Denis, 26 ans

à franceinfo

Pour cette élection, Denis fait donc le choix de renoncer au vote militant. "Le vote Poutou, ce serait un vote de vraie pureté militante. Mais au bout d'un moment, la pureté militante, ça fait un peu chier. On a envie de gagner... Le vote, ça veut un petit peu dire quelque chose."

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