Cet article date de plus de douze ans.

Les policiers français face à des armes de guerre en banlieue

A trois reprises ces derniers jours dans la région de Marseille, il y a eu de violentes fusillades à la Kalachnikov, un fusil d'assaut de fabrication russe. De plus en plus d'armes de guerre circulent dans les quartiers sensibles et les malfaiteurs n'hésitent plus à tirer sur les forces de l'ordre.
Article rédigé par Gilles Halais
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
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A Vitrolles (Bouches-du-Rhône), un policier de la BAC (brigade anti-criminalité) a été très gravement blessé après avoir essuyé une rafale de Kalachnikov au terme d'une course-poursuite avec des cambrioleurs : il est entre la vie et la mort.
Deux autres fusillades ont éclaté cette semaine également dans la même région.
Ces trois actions violentes ont fait au total trois morts, des malfaiteurs déjà connus des services de police.

Le ministre de l'Intérieur dénonce ces "actes très graves, des assassinats à l'arme de guerre [...] un défi nouveau qu'il faut relever", explique Claude Guéant.

Mais les policiers sont-ils bien équipés pour faire face à des malfrats puissamment armés et prêts à tuer ? D'où viennent ces fusils d'assaut dont le
ministre de l’Intérieur dit qu’on les trouve dans toutes les caves des
banlieues ?

Pour répondre
aux questions des abonnés à Mon Quotidien, le quotidien des 10-13 ans, le chef
du service "enquêtes" de France Info, Erik
Kervellec.

Au micro cette
semaine : Camille, 14 ans, en 3e à Margency (Val-d'Oise), Rosie, 17 ans, en
Terminale à Tours (Indre-et-Loire), Cassandre, 14 ans, en 3e à Melun (Seine-et-Marne), et Nicolas, 10 ans, en 5e à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine).

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