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Un triathlon au coeur des fjords

Le froid et les dénivelés font du Norseman l’un des trois triathlons qualifiés d’« extrêmes » dans le monde. Pas de quoi faire peur à Stéphanie Cayla, la seule Française en lice cette année.
Article rédigé par Edwige Coupez
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 10 min
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Le triathlon est entrée dans la vie de Stéphanie Cayla, il y a seulement trois ans. Samedi 1 er août, la Française s’est pourtant attaquée avec succès à l’un des trois parcours les plus difficiles de la discipline : le Norseman. La course, qui se déroule à Eidfjord, en Norvège, est un triathlon « extrême », au même titre que le Celtman ou le Swissman.

 

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1'9 km à la nage dans une eau à 10°C

L’eau y est particulièrement froide (10 °C cette année), à tel point que les organisateurs ont décidé de diviser par deux l’épreuve de natation pour cette édition. Les près de trois cents concurrents du Norseman 2015 ont donc eu à parcourir 1,9 km à la nage, 180km à vélo ainsi qu’un marathon (42,2km).

Les dénivelés importants et l’organisation (pas de ravitaillement, chaque participant doit venir avec ses propres accompagnateurs) contribuent à faire de l’épreuve un triathlon extrême.

L’entraînement intensif avec son club de Levallois et un coach personnel ont visiblement payé : Stéphanie Cayla a bouclé le triathlon en 14h17 (la Norvégienne Kristine Lie, arrivée première, a terminé en 11h50).

  (Stéphanie Cayla @ DR)

La quadragénaire n’a pas trop eu le temps d’admirer les fjords, mais assez pour apprécier les encouragements d’un public nombreux sur le bord des routes, et l’ambiance chaleureuse entre concurrents.

A tel point que cette mère de famille serait prête à retourner en Norvège l’an prochain…mais comme accompagnatrice.

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