Au Canada, les femmes se servent de Twitter pour dénoncer les agressions sexuelles
Des milliers d'internautes ont repris son mot-clé ("agressions non dénoncées" en français) à travers le monde. Beaucoup ont osé pour la première fois raconter en 140 caractères avoir été agressé. Et parmi eux, des personnalités canadiennes, comme une ancienne vice-premier ministre, qui a raconté son viol.
Une commission d'enquête
Après ce flot de réactions sur Twitter, les organismes canadiens d'aide aux victimes d'agression ont été assaillis de demandes ces derniers jours. Des députés réclament de leur côté une commission d'enquête pour trouver des moyens de lutter contre le phénomène, et surtout le silence qui les entoure. Mais ce mouvement de libération de la parole présente aussi des risques : des noms d'agresseurs présumés peuvent être livrés en pâture, sans aucune preuve.
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