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2014, l'année la plus sûre de l'aviation civile

En dépit de la disparition inexpliquée du vol MH370 et de la destruction en vol du vol MH17, l’aviation civile a connu en 2014, l’année la plus sûre de son histoire.
Article rédigé par Frédéric Beniada
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5 min
  (© DR)

C’est un paradoxe. Si la disparition inexpliquée du vol MH370 puis la destruction au-dessus de l’Ukraine du vol MH17 ont durablement marqué les esprits et alimenté un sentiment d’insécurité auprès du grand public, prendre l’avion n’a jamais été aussi sûr.

IATA, l’Association Internationale du Transport Aérien vient de publier ses chiffres. En 2014, le taux mondial d’accidents d’avion à réaction a été le plus faible de l’histoire de l’aviation commerciale. L’an dernier, le transport aérien mondial a enregistré 12 accidents mortels ayant entraîné 641 décès. Ce sont 4 accidents de moins qu’en 2013 mais avec un bilan humain plus lourd, 124 morts de plus.

Le vol MH17 et ses 298 passagers et membres d’équipage sont exclus des statistiques de IATA. Pour l’association, il ne s’agit pas d’un accident lié à la sécurité aérienne mais d’un « acte de guerre ». Difficile toutefois, pour le subconscient de faire la différence. Encore quelques chiffres, plus de 3,3 milliards de personnes ont voyagé en avion en toute sécurité, l’an dernier ce qui représente un accident pour 4,4 millions de vols.

L’actualité aéronautique, marquée, cette semaine, par le terrible accident d’hélicoptère qui a coûté la vie à 10 personnes, dont plusieurs athlètes en Argentine lors d’un tournage d’une émission de télé-réalité pour TF1. Et là aussi de nombreuses idées reçues, non l’hélicoptère n’est pas plus dangereux que l’avion. Il sauve plus de vie qu’il ne tue. Mais ce qui tue en avion ou hélicoptère, c’est l’improvisation, le manque de vigilance et l’excès de confiance.

Un autre accident relayé cette semaine par l’Agence France Presse et repris par les médias du monde entier, où on nous apprenait qu’un avion de tourisme s’était posé en urgence suite à une panne sur une piste de ski d’Avoriaz.

  (Falcon 7X © Dassault Aviation)

Ce jour-là, quelques chercheurs et particuliers s’envoleront à bord de trois Falcon 7X du Bourget et de Genève direction les Iles Féroé, sur l’Atlantique Nord. A 14 000 mètres d’altitude, ces privilégiés pourront ainsi suivre de la manière la plus optimale ce cache-cache entre le soleil et la Lune. Un vol d’une durée de cinq heures, à environ 14 000 mètres d’altitude et qui rappelle la course contre le soleil réalisée par Concorde lors d’une éclipse totale, pendant 74 minutes, en juin 1973. Toutes les places ont été vendues entre 5000 et 8000 euros.

En attendant la semaine prochaine, retrouver plus de Chroniques du ciel sur notre  page Facebook et sur notre .

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