Cahier de vacances. La Loire à vélo
Tous les jours, Fabien Randrianarisoa raconte un objet qui symbolise l'été. Aujourd'hui, la bicyclette. Direction les 900 kilomètres de Cuffy, dans le Cher, à Saint-Brévin, en Loire-Atlantique, sur les chemins de la Loire à vélo.
"Je veux rouler en bicyclette. Je veux faire du vélo", comme le chantait Freddie Mercury en 1978. Et 40 ans plus tard, Paul et Caroline l'ont fait : 600 kilomètres sur la Loire, entre Nevers et Nantes avec leur petite fille dans la remorque.
"Il n'y a pas besoin d'un gros entrainement physique. C'est relativement accessible", souligne Paul. "Je parlerais quand même de l'équipement vestimentaire de pluie, parce que c'est quand même galère quand on est trempé. Et puis juste un petit investissement qui peut s'avérer utile, c'est le cycliste un peu rembourré au niveau des fesses, parce que quand même pédaler dix jours, 60 kilomètres, il faut y rester sur le vélo", confie Paul. "On a vraiment eu mal aux fesses", en rit encore Caroline.
Entraides et nouvelles rencontres tous les jours
Avec un million de cyclistes qui tentent l'aventure chaque année, le trajet est propice aux rencontres. "Il y a vraiment tous les âges en fait sur la Loire à vélo, c'est ça qui est sympa aussi, raconte Caroline. C'est aussi bien des familles que des personnes plus âgées ou des jeunes aussi qui font leurs premières vacances entre copains."
L'avantage, c'est qu'on n'est pas livré à soi-même. À vélo, mieux vaut être à plusieurs en cas de pépin. "Il y a beaucoup d'entraide aussi, parce que nous pour aller à Nevers, on a pris le train. On était plusieurs cyclistes à prendre le train ce jour-là. Ils nous ont aidés à porter les vélos, la carriole, sachant qu'on était quand même assez chargé avec la petite. Donc c'est vrai qu'ils donnaient facilement un coup de main et ça c'est appréciable aussi, ça se fait spontanément."
Des instruments de sécurité impératifs pour une belle balade
En cas de besoin, tout un réseau de réparateurs est présent sur le parcours. Céline de Montfaucon, de L'Atelier du Poupoupidou à Nantes, a accepté le principe d'une interview en mouvement, en toute sécurité bien sûr.
"Ce n'est pas qu'un détail la sonnette, rappelle-t-elle. Ça fait partie des instruments de sécurité qui sont impératifs à avoir sur son vélo, en plus d'un éclairage, des freins. C'est hyper important."
Ne prenez pas de risques pour tenir les délais, vous trouverez des dizaines d'hébergements sur le parcours alors savourez votre balade... À bicyclette.
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