Brossard : " Moins de sucre dans nos gâteaux, tout en essayant de garder le goût".

La marque référence de la pâtisserie industrielle, née il y a près d'un siècle, assure être attentive à la composition de ses produits, à commencer par son gâteau star, le Savane.
Article rédigé par Victor Matet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4 min
La société de fabrication BROSSARD et son gâteau Savane, à Pithiviers. (Illustration) (PHOTO PQR / REPUBLIQUE DU CENTRE / MAXPPP)

Un chiffre pour illustrer le succès du marbré Savane, produit phare de chez Brossard : il s'en vend chaque jour plus de 85.000, "un peu plus d'un par seconde", détaille Céline Bertrand, directrice innovation et stratégie de Brossard.

La marque naît en 1931, quand Georges Brossard, pâtissier, et sa femme Laure créent l'enseigne et se lancent dans l'industrialisation de biscuits aux œufs, les boudoirs. Suivront les brownies, les Savane et les cakes, qui fêtent en 2024 leurs 50 ans.

Le "Savane" et la passion de l'Afrique

En 1962, passionnés d'Afrique, ils inventent Savane, marbré "aux couleurs de l'Afrique, avec une marbrure qui rappelle le pelage du zèbre", explique Céline Bertrand.

L'idée vient du fait qu'au début des années 60, de plus en plus de femmes travaillent, et ont moins de temps à accorder à la maison  et aux enfants. "Le gâteau Savane permet donc d'avoir un goûter tout prêt pour les enfants. C'est un concept révolutionnaire et innovant pour l'époque", met en avant la directrice innovation et stratégie de Brossard.

En 1984, Savane se décline pour la première fois en format individuel, à une époque où la communication de la marque repose sur la figure de Papy Brossard, "encore célèbre aujourd'hui", affirme Céline Bertrand. Le logo Papy Brossard sera finalement abandonné dans les années 2000.

Réduire le sucre en conservant le goût 

Brossard axe aujourd'hui son travail moins sur son logo que sur le contenu de ses produits. "La quantité de sucre a ainsi été réduite de 35% sur le brownie, et de 10% sur le Savane ces dernières années", assure la directrice innovation et stratégie.

Serait-il possible d'aller encore plus loin et de réduire encore la quantité de sucre ? " Il faut tout de même garder l'aspect gustatif, explique Céline Bertrand. C'est un jeu d'équilibriste entre le sucre et l'apport nutritionnel".  

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