Congrès des maires: ça râle....
Ils sont pas contents, les maires... Que de couics et de couacs lors de ce congrès, à Paris. Et même si l'ambiance y est chaleureuse, avec ce côté "Bienvenue chez les chti's" (sans moquerie aucune), les sujets sont cuisants et les élus locaux plutôt en colère. Première bombinette : les fameux rythmes scolaires...devenus un éternel débat, dans lequel on se perd à présent, tant les solutions trouvées par les uns et les autres sont différentes.
Une joyeuse bande d'élus venus du Jura se sent à l'abri de ce méli mélo.
"Nous, on a pas mis grand chose en place. Y'a les montagnes ! Les enfants vont au ski. On est des frontaliers. On est les bons élèves, y'a pas de chômage chez nous. Valls, il pourra pas nous en demander trop. Même sur le regroupement des communes, il pourra pas nous obliger, à cause de la géographie "
Ça, c'est la deuxième bombinette du jour : "la nouvelle commune". Dans une salle à côté, on fait nettement plus la tête. Face à un parterre d'élus locaux, Michel Mercier, ancien garde des Sceaux et maire de Thizy-les-Bourgs, tente de convaincre du bonheur de "La nouvelle commune". Il évoque le volontariat et l'identité que chaque ville pourra conserver.
Mon voisin:
"C'est faux ! Il ne se rend pas compte...On va me dire que j'existe encore...Mais je vais devoir tout négocier avec d'autres maires qui ont parfois plus de force et d'influence...sans compter toutes les bornes que je vais avoir à faire pour les rencontrer ".
Le seul qui fait pas la tête, c'est Alain Juppé. Venu voter, pour élire un nouveau président de l'AMF (Association des Maires de France), le maire de Bordeaux déambule tranquillement, papote à droite à gauche. Toujours droit dans ses bottes.
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