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C'est mon week-end. À la découverte de Miami en quatre jours

Mieux vaut prévoir un peu plus d'un week-end pour visiter Miami en Floride. Une ville américaine qui ne connaît que deux saisons : le printemps et l'été. 

Article rédigé par franceinfo, Ingrid Pohu
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Un poste de surveillance sur une plage de Miami (Floride). (SBASTIEN BOISSE / PHOTONONSTOP)

Cap sur Miami en Floride. Un séjour de quatre jours est idéal pour découvrir cette ville qui opère un virage culturel. Chaque année en décembre, s’y tient la plus grande foire d’art contemporain du continent américain : le Miami Art Basel. Si Miami fait tout pour devenir une place artistique, son côté bling-bling fait toujours partie de son ADN. 

Bienvenue au Nikki Beach, c’est le bar de plage le plus trendy de Miami Beach. Et le lieu "le plus sexy de la terre", selon la revue London Observer. Dans cette ville qui ne connaît que deux saisons, le printemps et l’été, on se baigne toute l’année.

Le quartier de South Beach à vélo 

En compagnie d’Alex, l’un des guides de l’agence Miami en français, on longe les palmiers et les plages de sable blanc. Quand certains promènent leur chien à rollers d’autres pratiquent le beach-volley, le yoga et la musculation : "Miami c’est une ville vraiment détendue, un peu à part, les Américains disent que ses habitants ne travaillent pas. C’est un peu l’image qu’on a des gens ici et c’est vrai que rien n’est ouvert avant dix heures ici." Sur le front de mer, on profite du quartier Art déco, on s’arrête devant le Colony Hotel, qui a servi de décor à Scarface, et on déambule sur la célèbre avenue Ocean Drive.

Coup de cœur pour le quartier du street art : Wynwood 

On déguste d’abord un petit croissant au Mister Block Says, un coffee shop très arty avec en toile de fond un bon vieux tube de Depeche Mode. Et hop ! On trotte pendant des heures au milieu de peintures murales géantes. En 2004, Wynwood était encore un immense entrepôt délabré; C’est un entrepreneur, Tony Goldman, qui l’a transformé en quartier street art. "On vient du monde entier pour graffer ici", souligne Alex. À Wynwood, nous avons d’ailleurs croisé un graffeur en plein travail. Sur les bombes de l’artiste El Xupet Negre il est écrit  "Color is life" (La couleur c’est la vie). "Je viens de Barcelone, j’ai commencé à peindre en 1987 et je peins beaucoup de tétines de bébés", précise El Xupet Negre. Tout près, à Wynwood Yard, installée sur une table en bois, j’ai testé un hot-dog veggie : le carrot dog. 

Le nouveau quartier du Design District dynamise aussi Miami 

Le patron de LVMH, Bernard Arnault, investit dans ce quartier. Le chef Joël Robuchon s’apprête à y ouvrir un restaurant. Ses enseignes de luxe, ses galeries d’art à l’architecture avant-gardiste, le ceviche du restaurant Estefan Kitchen, la collection étonnante du musée Institute of Contemporary Art (ICA) : voilà un quartier vivifiant.
 

La salsa résonne dans les rues de Little Havana

À Miami, ville très latino, on parle espagnol et anglais. À Calle Ocho, l’artère commerçante de Little Havana, on visite une fabrique de cigare, on se pose devant les tableaux du superbe café musée Cubaocho. Tout près, au Domino’s Park, on observe tous les vieux Cubains qui jouent aux dominos.

Paris-Miami à partir de 550 euros l’A/R avec Aer Lingus.

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