Cet article date de plus d'onze ans.

Téléphone citoyen

A première vue, on peut l'aimer ou le détester, y être accro ou allergique mais on ne peut plus vivre sans lui. Lui, c'est le téléphone portable, qui vient de fêter ses 21 ans d'existence et qui pète la santé.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5 min
Franceinfo (Franceinfo)

On l'a bien vu avec le méga-procès qui vient d'opposer l'américain
Apple au coréen Samsung et dont l'objet était la paternité du fameux téléphone
rectangulaire avec des coins arrondis. On l'a encore vérifié hier, avec la furia
consumériste accompagnant la sortie du nouvel Iphone. Et surtout, on le voit à
la lecture des statistiques proprement effarantes publiées par la Banque
mondiale.

A ce jour, 75% des terriens sont équipés d'un téléphone
portable. Le nombre mondial d'abonnements à un terminal mobile est passé de
moins d'un milliard en l'an 2000 à plus de six milliards aujourd'hui. Et dans
un proche avenir, il y aura plus de téléphones portables que d'habitants sur la
planète.

Chiffres qui s'expliquent, bien sûr, par le fait que dans les
pays riches, beaucoup de gens ont plusieurs téléphones, comme Dominique
Strauss-Kahn paraît-il en avait une demi douzaine pendant ses aventures new
yorkaises. Mais aussi par le fait que dans les pays émergents ou en voie de
développement, les portables, même basiques, sont devenus indispensables à
l'amélioration du tissu social.

C'est ainsi par exemple, explique la Banque mondiale qu'en
Afrique les services de santé utilisent quotidiennement les SMS pour rappeler
aux patients la date de prise de leurs médicaments. Et qu'en Inde, plus grande
démocratie du monde, les autorités ont confié aux électeurs la surveillance des
scrutins, via le téléphone mobile. Il fallait y penser. C'est le "téléphone
citoyen"
. Qui sert à de plus en plus de choses "Et"
accessoirement seulement à téléphoner. Nous vivons une époque moderne.

 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.