Laissons le tout seul

Pire qu'un mauvais livre, c'est un recueil de vacheries à
peine digne d'un redoublant de CM2 qui aurait pompé sur son voisin car si le
bouquin s'appelle Tout Seul , Domenech ne l'a pas écrit tout seul
mais avec un nègre - journaliste sportif dont la charité corporatiste commande
de ne pas révéler l'identité.

En s'éloignant à peine des mots employés par Raymond
l'incompris, il avait grosso modo dans son équipe trois sortes de
joueurs : les mous, les salauds et les cons.

Pêle-mêle... Anelka est l'homme qui a tué le groupe. Le pire c'est qu'il le tutoyait. Ribéry est
une diva capricieuse, malade de prétention portant dans ses yeux la haine le
mépris et la jalousie. Benzema a la morgue d'un grand joueur sans en être un.
Nasri ne pense qu'à sa gueule. Henry ne devrait pas être là et n'assume pas son
rôle. Malouda est un bourricot. Gourcuff, un pauvre petit malheureux à qui on a
envie de mettre des gifles.

Bref, on comprend que l'ambiance dans cette équipe n'avait
rien à envier à celle de l'UMP au lendemain d'un scrutin interne. On comprend
aussi que tout est la faute des joueurs qui n'étaient pas au niveau de leur coach.
On comprend surtout que Domenech "juge à l'emporte pièce" à défaut
d'avoir su "jouer à l'emporte match".

L'attitude du général accusant ses propres soldats au soir
d'une débâcle est assez misérable pour ne pas mériter plus ample commentaire.
Et sans avoir d'affection particulière pour Anelka et consorts, on a simplement
envie de laisser Raymond Domenech "Tout Seul" comme nous y invite
son livre.