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COP27 pour le climat, adaptation au changement climatique, désobéissance civile... Ce qu'il faut retenir de l'interview de Hervé Le Treut

Le climatologue et ancien membre du GIEC était l'invité du "8h30 franceinfo" dimanche 6 novembre.

Article rédigé par franceinfo
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 18 min
 

Hervé Le Treut, climatologue et ancien membre du GIEC, était l'invité du "8h30 de franceinfo", dimanche 6 novembre. Ouverture en Egypte de la COP27 pour le climat, adaptation au changement climatique... il répond aux questions de Jules de Kiss et Hadrien Bect.

La COP27 en Egypte, un événement "absolument indispensable" pour Hervé le Treut

La COP27 (Conférence des parties sur le changement climatique) s'ouvre pour deux semaines à Charm-el-Cheikh, en Égypte. Hervé le Treut, 66 ans, n'est pas d'accord avec la militante écologiste Greta Thunberg, 19 ans, qui affirme que ce type de réunions internationales sont des machines à "greenwashing". "Moi, je pense que c'est absolument indispensable", estime le climatologue français. "C'est-à-dire que si on n'avait pas les COP, je ne sais pas ce qui pourrait les remplacer aujourd'hui. Ce sont des choses qui ont été une école, je pense, pour beaucoup de gens et pour moi : on se retrouve avec des gens qui viennent de tous les pays de la planète et on essaie de voir avec eux ce qui est possible."

Il faut relativiser, selon le membre de l'Académie des sciences, car "aujourd'hui, on n'a pas beaucoup d'autres solutions que celle-ci. […] On doit se féliciter qu'il y ait quand même les COP. S'il n'y avait pas les COP, je pense qu'il n'y aurait rien à la place".

Hervé Le Treut "comprend" les actes de désobéissance civile des militants écologistes

Les actions de désobéissance civile se multiplient pour alerter sur l'urgence climatique. Elles sont parfois orchestrées par des scientifiques comme le collectif "Scientifiques en rébellion". Un mode d'action sur le terrain qui n'est pas celui d'Hervé le Treut, même si le climatologue dit comprendre cet état d'esprit : "C'est effectivement une préoccupation qui dépasse le problème du climat tel qu'on le voit. Et moi, je les comprends. Je suis assez attaché à notre champ d'action politique. Mais je comprends très bien qu'il y ait une envie de faire autre chose, mais qui touche des domaines beaucoup plus larges que le problème climatique".

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