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Usine Ford de Blanquefort : "Il faut que l'État français ne s'interdise pas d'utiliser la nationalisation temporaire", affirme Benoît Hamon

Benoît Hamon, membre fondateur de Génération.s, était l'invité de franceinfo mercredi 27 février.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Benoît Hamon, membre fondateur de Génération.s, le 27 février 2019. (RADIO FRANCE / FRANCEINFO)

Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a estimé mardi 26 février que l'État ne pouvait, en droit, réclamer à Ford le remboursement d'aides publiques perçues ces dernières années. Faut-il revoir la loi Florange pour sauver l'usine de Blanquefort ? "Il faut que l'État français ne s'interdise pas d'utiliser un instrument qui est la nationalisation temporaire", a répondu, mercredi 27 février sur franceinfo, Benoît Hamon, membre fondateur de Génération.s. "Ça n'est pas interdit, mais idéologiquement, depuis une vingtaine d'années, on se refuse à prononcer ce mot devenu tabou."

"Quand on a été à ce point trompé par des acteurs privés qui ont fait des promesses et se sont une fois encore moqués de monsieur Le Maire, qui n'est quand même pas très sérieux dans cette affaire, il est peut-être temps que le gouvernement dise ses priorités", a développé Benoît Hamon.

Usine Ford de Blanquefort : "Il faut que l'Etat français ne s'interdise pas d'utiliser la nationalisation temporaire" (B. Hamon)
Usine Ford de Blanquefort : "Il faut que l'Etat français ne s'interdise pas d'utiliser la nationalisation temporaire" (B. Hamon) Usine Ford de Blanquefort : "Il faut que l'Etat français ne s'interdise pas d'utiliser la nationalisation temporaire" (B. Hamon)

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