Cet article date de plus de cinq ans.

Européennes : pour Gabriel Attal, "on n'a jamais été aussi proche d'une bascule dont on se dit qu'elle serait irrémédiable"

Le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse était l'invité du 19h20 politique de franceinfo lundi.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 7 min
Gabriel Attal, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, le 20 mai 2019. (RADIO FRANCE / FRANCEINFO)

Alors qu'Emmanuel Macron accorde, mardi, une interview à la presse quotidienne régionale à cinq jours des élections européennes, Gabriel Attal estime, lundi 20 mai sur franceinfo, qu'"on n'a jamais été aussi proche d'une bascule dont on se dit qu'elle serait irrémédiable si l'Europe ne prenait pas ses responsabilités". Pour le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, "personne ne comprendrait que le président de la République ne s'investisse pas dans le débat sur les européennes".

On doit pouvoir poursuivre ce qu'on a entamé au niveau européen pour que la voix de la France continue à porter aussi fortement.

Gabriel Attal

à franceinfo

Face aux sondages qui annoncent un coude à coude de LREM et du RN, Gabriel Attal estime que ce n'est pas Emmanuel Macron qui "installe le match" entre les deux partis. Selon le secrétaire d'État, ce match est installé "par les études d'opinion", par le fait que "des partis républicains qui devraient être des alternatives à la majorité ne portent pas de lignes cohérentes sur l'Europe, et n'apparaissent pas comme des alternatives crédibles". Il précise que "le président de la République n'a pas envie qu'on se réveille avec le Rassemblement national premier parti".

Emmanuel Macron "est extrêmement engagé sur le front européen depuis son élection", assure Gabriel Attal. "Des chantiers majeurs ont été portés. Certains ont été réussis, sur les travailleurs détachés, sur les droits d'auteurs, sur le glyphosate. Sur d'autres on a échoué, notamment sur la taxe Gafa", reconnaît le secrétaire d'État. Le gouvernement veut "continuer" et avoir "un cap politique donné à l'Europe pour faire prospérer un certain nombre de projets, sur le climat, sur les migrations, sur l'industrie".

19h20 politique du 20 mai 2019
19h20 politique du 20 mai 2019 19h20 politique du 20 mai 2019

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.