Des jardins pour la paix font revivre les cimetières militaires des deux guerres mondiales

La guerre 14-18, ses millions de morts, en partie dans les Hauts-de-France, une folie meurtrière, qui a embarqué avec elle des hommes de toutes origines, de toutes nationalités, venus des quatre coins du monde. Pour entretenir la mémoire, des lieux existent, cimetières, musées, monuments, et à proximité, fleurissent des jardins de la paix. Une idée portée par Gilbert Filinger, l’ancien directeur de la Maison de la culture d’Amiens (Somme).

Exporter cette idée en Europe

Alsacien de naissance, il a entendu parler des deux guerres durant toute son enfance par sa famille. Il y a quelques années, il a voulu créer ces jardins d’un genre nouveau. "C’est quelque chose qui existe, qui évolue, qui bouge. Le jardin, c’est pour moi le havre de la paix", dit le directeur de l’association Arts et Jardins. "On propose une possibilité de se retirer, de se retrouver avec soi-même, de réfléchir, de parler avec d’autres gens." En tout, il existe une quinzaine de jardins de la paix répartis sur toute la région. La prochaine étape est d’exporter cette idée. Les jardins de la paix devraient voir le jour dans plusieurs pays européens.