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Violences après la mort de Nahel : faut-il sanctionner financièrement les familles des émeutiers ?

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Violences après la mort de Nahel : faut-il sanctionner financièrement les familles des émeutiers ?
Article rédigé par France 2 - C.Motte, C.Dewaegeneire, M.Birden, B.Six, M.Mouamma, Y. Kadouch
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Lors d’une visite aux policiers, lundi 3 juillet, Emmanuel Macron a évoqué des sanctions pécuniaires à l’encontre des parents des mineurs mis en cause dans les émeutes. À Lille, cette proposition n’est pas au goût de tous.

Toucher au portefeuille de parents d’enfants délinquants peut-il se révéler efficace pour calmer les violences ? Dans un quartier populaire de Lille (Nord), mardi 4 juillet, un commerçant qui a vu sa boutique pillée n’est pas convaincu. "Je suis très mitigé. Aujourd’hui, sanctionner des familles qui sont déjà dans la précarité, c’est compliqué", assure-t-il. D’autres au contraire prônent la fermeté. L’idée d’une sanction financière, comme évoquée par Emmanuel Macron, leur paraît nécessaire. "Il a raison. Il faut un responsable pour ça. La police n’était pas assez ferme", juge un homme.

Une sanction "immédiate"

Dans le Val-d'Oise, Bernard Jamet, le maire de Sannois, a dû faire face à une bande de jeunes qui menaçaient sa mairie. Mardi matin, il a pris la route pour l’Élysée. Comme 240 maires, il est invité par Emmanuel Macron. Il espère que le chef de l’Etat évoquera de nouveaux l’idée d’une sanction financière. "Je pense qu’il a raison. Pour moi, la sanction, elle ne doit pas meurtrière l’âme, […] mais il faut qu’elle soit immédiate", estime l’élu. Comme lui, de nombreux élus attendent des réponses concrètes du chef de l’Etat.

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