Attentats de Trèbes : la famille du gendarme Beltrame soudée au procès

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Attentats de Trèbes : la famille du gendarme Beltrame soudée au procès
Article rédigé par France 2 - N.Perez, E.Pelletier, T.Guery, M.Gondat, E.de Pourquery, C.Berdett-Justice, O.Sauvayre
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Lundi 22 janvier s'ouvre le très attendu procès des attentats de Trèbes et de Carcassonne à Paris. Le 23 mars 2018, quatre personnes avaient trouvé la mort, dont le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame. L'assaillant est, lui, décédé lors de l'assaut. Ce sont ses proches qui sont aujourd'hui jugés.

Soudée dans l'épreuve, la famille du colonel Arnaud Beltrame est présente ce matin du lundi 22 janvier à l'ouverture de l'audience pour représenter un frère, un fils. Assassiné par un terroriste après avoir pris la place d'une otage : mort pour avoir sauvé une vie. Et c'est cette image-là que vient défendre la famille. "Le colonel Beltrame ne 'est pas sacrifié dans cette affaire. Il a pris la place d'une otage parce qu'il pensait qu'il pouvait maîtriser le terroriste islamiste. Il est allé au combat, et Arnaud Beltrame est un officier de la gendarmerie française qui est mort au combat et qui est mort pour la France", a déclaré Me Thibault Montbrial, avocat de la famille Beltrame.  

Sept proches dans le box 

Le matin du 23 mars 2018, Rédouane Lakdim, 26 ans, radicalisé et fiché S, va tuer quatre personnes et en blesser grièvement deux autres. À Trèbes (Aude), le terroriste prend en otage une hôtesse d'accueil dans un supermarché. Le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame va alors le convaincre de prendre la place de l'otage. La jeune femme est libérée, mais quelques heures plus tard, Rédouane Lakdim assassine Arnaud Beltrame, avant d'être abattu par le GIGN. Aujourd'hui, dans le box, sept de ses proches comparaissent.  

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