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Vidéo Polémique Larcher-Bartolone : "On me dit parfois rond, mais je suis aussi un homme de décision", lance le président du Sénat

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Durée de la vidéo : 2 min
Larcher à Bartolone : "On me dit parfois rond, mais je suis aussi un homme de décision" (TV SENAT)
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions

Lors des questions au gouvernement au Sénat, Gérard Larcher a eu l'occasion de prolonger la joute oratoire engagée avec son homologue de l'Assemblée, Claude Bartolone.

Les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat ne travailleront plus ensemble sur "l'engagement républicain", une mission qui leur avait pourtant été confiée par le président de la République au lendemain des attentats. Entre le socialiste Claude Bartolone et l'UMP Gérard Larcher, le torchon brûle

Jeudi 29 janvier, le président de l'Assemblée nationale a indiqué sur BFMTV qu'il était favorable à une "suppression du Sénat en tant que Sénat". Un avis qui a fait sortir le président de la chambre haute de ses gongs. "Il n'est plus possible de travailler en commun" car "nous n'avons pas la même conception des institutions", a affirmé Gérard Larcher.

Une institution qui échappe au contrôle de l'État ?

Lors des questions au gouvernement jeudi après-midi, Gérard Larcher a prolongé la joute oratoire, plaidant pour l'existence des deux chambres : "Le bicamérisme, c'est plus de démocratie, c'est plus de liberté." "On me dit parfois rond, mais je suis aussi un homme de décision", a-t-il poursuivi, insistant sur sa responsabilité de président du Sénat qu'il "assumera totalement, pleinement, sans faiblesse".

Avant cette prise de parole, Jean-Vincent Placé, président du groupe écologiste au Sénat, avait évoqué le reportage de France 3, diffusé dans "Pièces à conviction" la veille, qui se demandait si le Sénat était une institution qui échappait au contrôle de l'État.

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