Un "bourrage de tweets" à Levallois dans le b@romètre

Le b@romètre dans les grandes villes

Create Infographics **Paris** La tweet-campagne est repartie à la hausse avec 78.000 tweets. Les adversaires d'Anne Hidalgo attaquent la candidate socialiste sur sa politique fiscale et les éventuelles augmentations d'impôts si elle remporte l'élection (7% des échanges sur le réseau social). Le magazine Capital est en pointe sur ce sujet, son article a été retweeté plus de 2.500 fois. Côté UMP, le limogeage de la tête de liste de Nathalie Kosciusko-Morizet dans le 2e arrondissement fait aussi du bruit sur Twitter **Marseille** Les dernières tractations pour composer les listes animent (fortement) le débat local. L'arrivée de candidats centristes sur la liste de Patrick Mennucci attire de nombreux commentaires de la part de ceux qui perdent leur place sur la liste socialiste. Les lettres ouvertes et interviews d'anciens colistiers écartés font partie des liens les plus partagés sur Twitter. Conséquence : Patrick Mennucci cristallise 54% de la conversation sociale, soit plus de 7.600 tweets, et devance le maire UMP sortant Jean-Claude Gaudin (39% soit plus de 5400 tweets). Ce dernier fait tout de même parler lui par son refus de débattre avec son opposant socialiste. De son côté, Pape Diouf, bien que très distancé, continue toutefois à entretenir un peu la tweet-campagne avec 9% du trafic et plus de 1.300 tweets.   Globalement, la bataille entre candidats est très active sur Twitter... **Lyon** Le maire sortant socialiste Gérard Collomb et l'UMP Michel Havard sont au coude à coude cette semaine avec 36% et 32% de la conversation sur Twitter. L'un des sujets qui fait le buzz, avec 3% du trafic, concerne le revirement du maire sur la procréation médicalement assistée pour les couples de lesbiennes. Il s'y déclare favorable devant un collectif militant après s'être prononcé contre. De son côté, le candidat du FN émerge un peu plus dans notre b@romètre grâce à la venue de Marine Le Pen lors d'un meeting commun. Le b@romètre dans les petites villes ------------------------------------ Create Infographics **Levallois-Perret** Le couple Balkany continue d'agiter la tweet-campagne. Une énième polémique qui vient alimenter le buzz dans la ville. Le journal en ligne Mediapart révèle que la somptueuse villa des époux Balkany au Maroc a coûté 2,75 millions d'euros et qu'elle aurait été financée par des fonds cachés venus de paradis fiscaux. Le lien de cet article initial a été partagé plus de 600 fois. Le maire sortant occupe plus de 70%, contre 26% pour Arnaud de Courson, son challenger de droite, dissident. Mais une partie de ces chiffres correspondent en fait à un "bourrage de tweets". Utilisant l'application Tweetvote, les deux adversaires de droite se sont livrés à une guerre des boutons... numérique. Les deux camps ont créé des faux comptes Twitter en les programmant pour retweeter automatiquement les messages comportant le nom de leur candidat. Ces comptes, sans activité réelle, autre qu'un matraquage systématique sur une seule journée. Ils n'ont ni profils, ni photos, suivent peu de gens et sont peu ou pas du tout suivis. On les appelle des "œufs", à cause de l'image neutre qui s'affiche en forme d'œuf sur le profil sur fond noir : La campagne s'échauffe et la ville réapparaît dans le top 5 de notre b@romètre. La visite de soutien d'Alain Juppé au dissident de droite explique en partie ce retour. Le candidat officiellement investi par l'UMP, Pierre-Christophe Baguet, a également généré du trafic en présentant son programme. Le combat fratricide est très serré sur Twitter : 39% du trafic pour le dissident contre 32% pour la maire sortant investi officiellement. De son côté, le candidat socialiste a généré 14% du trafic de la tweet-campagne dans la ville. **Amiens** Les équipes de campagne savent décidément activer les réseaux sociaux. Deux événements ont notamment porté la conversation : l'ancien maire de droite, Gilles de Robien, ne soutient aucun candidat. L'autre sujet qui alimente les débats tient à la publication dans Le Parisien du 5 mars, d'un sondage qui donne la ville basculant à droite, y compris en cas de triangulaire avec le FN. ** **