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Triple règle d'or, triple pacte, François Fillon présente son projet pour la France

Candidat à la présidence de l'UMP, l'ancien Premier ministre a détaillé son projet pour ramener le principal parti d'opposition au pouvoir.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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François Fillon à l'Assemblée nationale à Paris, le 26 septembre 2012. (BERTRAND GUAY / AFP)

SUCCESSION A L'UMP - François Fillon n'a pas fait que réagir, mercredi 26 septembre, aux propos de son concurrent Jean-François Copé sur le "racisme anti-blanc". Il a aussi présenté son "projet pour la France", pour ramener le principal parti d'opposition au pouvoir.

Triple règle d'or

L'ex-Premier ministre n'en veut pas une mais trois. Une première pour l'Etat, qui doit permettre d'atteindre l'objectif zéro déficit. Une seconde règle d'or "sociale" pour "que les dépenses de santé ne progressent pas plus que la croissance", avec notamment la fin de l'accès gratuit à la CMU et l'AME. Enfin, l'ancien Premier ministre veut une troisième règle d'or locale, qui viserait à sanctionner les collectivités qui dépensent et augmentent les impôts.

Triple pacte

Le candidat à la succession de l'UMP propose également à la France un triple pacte. Le premier basé sur la productivité, avec la fin des 35 heures et la baisse du coût du travail. Le second est national et imposera "le respect des valeurs républicaines" . Il s'appuie sur un triptyque école-sécurité-immigration, avec des peines planchers pour tous les délits et un débat annuel au Parlement pour "fixer précisément (...) le nombre de migrants qui pourront être accueillis en France". 

Enfin, François Fillon veut un pacte européen dans lequel la zone euro serait dotée d'un véritable gouvernement économique avec également la fusion des fonctions de président de la Commission et du président du Conseil européen. "Ce triple pacte a vocation à être débattu entre nous, complété, puis scellé par un référendum interne", a-t-il ajouté, rapporte Le Monde.

Au fil de ses trois "pactes" , le député de Paris a égrené devant la presse des mesures plus précises : suppression de 1 000 normes dans le droit français en cinq ans, 80 000 places de prison, ou encore ramener les corps de la fonction publique de 300 à 20 ou 30.

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