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Toulouse : la sécurité au coeur du début de campagne

François Hollande est en déplacement à Toulouse ce jeudi. Officiellement, la visite du président de la République n'a rien à voir avec les municipales de mars prochain. Mais le chef de l'Etat n'ignore pas que la quatrième ville de France est l'un des enjeux importants de ces élections. En 2008, le scrutin avait été très serré et le socialiste Pierre Cohen l'avait emporté de justesse. Cette année, la sécurité est au coeur de la campagne.
Article rédigé par Anne-Laure Dagnet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Franceinfo (Franceinfo)

En 2008, c'est avec un peu plus d'un millier de voix sur 145.000 votants que le socialiste Pierre Cohen avait remporté la mairie de Toulouse. Six ans plus tard, même s'il n'est pas connu sur le plan national, il a installé son pouvoir et les sondages le donnent largement en tête des intentions de vote.

Mais la campagne ne fait que commencer et un thème s'est installé dans le débat public en ce début d'année, celui de la sécurité, lancé par le candidat UMP Jean-Luc Moudenc.

"Sur ces questions de sécurité, nous nous engageons fortement. Nous ne sommes pas là pour gueuler, mais pour apporter des solutions, c'est la différence avec les partis extrêmistes ", explique-t-il.

Jean-Luc Moudenc répond ainsi à la critique du maire sortant. Pierre Cohen l'accuse d'agiter des idées nauséabondes pour séduire les électeurs du FN.

Dans la ville rose, le Front national ne parvient pas à faire ses scores nationaux. En 2012, Marine Le Pen a atteint les 10%. Mais pour les municipales, le candidat du parti frontiste, Serge Laroze, entend bien jouer les trouble-fêtes.

Les Verts d'Europe écologie de Toulouse présenteront également un candidat, même si leurs responsables nationaux les poussent à un ralliement avec les socialistes dès le premier tour. Pierre Cohen leur propose 8 places éligibles, comme en 2008.

L'UMP n'a pas non plus, pour l'instant, rallié l'UDI à sa cause. Christine de Veyrac fait partie de l'UDI mais se revendique pour cette élection "hors parti " et promet "d'aller jusqu'au bout " alors que ses instances nationales la poussent à un ralliement... avec l'UMP.

Ces divisions, à droite comme à gauche, promettent des élections serrées.

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