Ségolène Royal candidate à La Rochelle: "Le parachutage de la honte" (Olivier Falorni, PS)
La validation de ces 900 investitures, qui concernent 438 circonscriptions, n'est qu'une première étape. Car pour 90% d'entre elles, un vote d'investiture par les militants, sorte de mini-primaire, devra entériner ces candidatures, les 1er et 2 décembre.
Conformément aux accords conclus la semaine dernière, une soixantaine d'autres circonscriptions sont réservées aux écologistes, 35 aux Radicaux et une dizaine à d'autres partenaires.
Ce gel avait provoqué des remous comme à Paris (pour Cécile Duflot) ou à Lyon, et des éclats de voix. Lors de ce bureau national, personne n'est revenu sur le sujet : "C'est acté", a affirmé un cadre du PS.
"Une humiliation pour les militants, le parachutage de la honte"
Mais d'autres tensions sont apparues dans des circonscriptions réservées à des candidatures féminines, au nom de la parité.
Comme en Charente-Maritime où le parachutage de Ségolène Royal dans la 1ère circonscription a été acté à l'unanimité. Pourtant, deux autres candidates s'étaient fait connaître : Patricia Friou, conseillère municipale et générale (dont le suppléant est Olivier Falorni, qui briguait lui aussi l'investiture) et la conseillère municipale de La Rochelle Nanou Jaumouillié.
"C'est un véritable scandale, une humiliation pour les militants, le parachutage de la honte", lance Olivier Falorni sur France Info et France Bleu La Rochelle. "Nous avons maintenant la démonstration de ce qu'est la démocratie participative à la mode de Ségolène Royal", conclut-il.
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