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Présidentielle : Fillon sera candidat "quoi qu'il arrive"

En voyage au Japon, l'ancien Premier ministre l'a confié à quelques journalistes : "Je serai candidat (à la présidentielle 2017, ndlr), quoi qu'il arrive". Avant de préciser par un tweet : "Aux primaires de 2016 actées par l'UMP". Au passage, François Fillon en profite pour tacler l'exécutif sur tous les dossiers d'actualité.
Article rédigé par Gilles Halais
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Gonzalo Fuentes Reuters)

Que François Fillon ne rêve que de
2017, et pas seulement en se rasant, n'est pas un secret. Dernière confidence
en date, ce jeudi, dans l'oreille de quelques journalistes qui l'accompagnent au
Japon où l'ancien Premier ministre a été élevé par l'empereur Akihito au rang
de "Grand cordon de l'ordre du Soleil levant", la plus haute
distinction japonaise. "Je serai candidat quoi qu'il arrive" , a-t-il lancé.
Avant d'apporter quelques minutes plus tard, sur Twitter, la précision suivante : 

C'est justement sur le principe de ces primaires qu'un
accord Fillon-Copé a été passé le 24 avril dernier, et que la hache de guerre a
été remisée entre l'ancien chef du gouvernement et le président de l'UMP.

Autre inconnue : le retour éventuel de Nicolas Sarkozy sur la scène politique. À
ce sujet, François Fillon fait la remarque suivante : "Moi, je suis
engagé dans la vie politique, ce n'est pas son cas".
Rappelant au
passage que Nicolas Sarkozy avait annoncé son retrait après sa défaite à la
présidentielle de 2012.

"Toute la stratégie
actuelle et la boite à outils auraient pu marcher il y a 25 ans, pas
aujourd'hui" (Fillon, à propos des mesures prises par Hollande et
Ayrault)

L'ancien locataire de Matignon
n'est pas tendre avec son successeur : "Ce ne sont pas seulement trois
mesures homéopathiques qui changeront les choses, car le doute sur l'économie
française est considérable",
poursuit-il.

François Fillon appelle à la construction d'un "gouvernement
économique, distinct des institutions européennes, dans lequel l'Allemagne et
la France auraient le premier rôle."

Au passage, l'ancien Premier
ministre tacle le gouvernement sur l'affaire Dailymotion, dénonçant une
"politique à courte vue"
qui "fait peut-être du bien au
soldat Montebourg",
mais qui "décrédibilise le patron de France
Telecom."

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