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Plan auto : bonus en hausse pour les voitures propres

Le gouvernement a dévoilé les principales mesures du plan d'aide à la filière automobile, présenté ce mercredi matin en Conseil des ministres. Il prévoit notamment d'augmenter les bonus écologiques pour les voitures électriques et les voitures hybrides. Ces aides sont conditionnées au maintien des prix et à la production en France. Le gouvernement s'engage par ailleurs à ne plus acheter que des voitures électriques pour ses véhicules "à usage urbain".
Article rédigé par Grégoire Lecalot
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

Pour recevoir un chèque de 7.000 euros de l'Etat, une seule solution sûre : acheter un véhicule électrique. La principale mesure du plan d'aide à la filière automobile, présenté ce mercredi matin en Conseil des ministres, consiste en l'augmentation des bonus pour les voitures vertes.
Pour les véhicules 100% électriques, il passe de 5.000 à 7.000 euros, donc. Et pour les voitures hybrides, il passe de 2.000 à 4.000 euros.
Quant au bonus écologique des véhicules faiblement émetteurs de carbone, il est augmenté de 100 à 150 euros selon les cas.  

Mais ces aides sont soumises à deux conditions : au maintien des prix actuels par les constructeurs, et à la production de véhicules en France.
Ces différentes mesures sont valables jusqu'à la fin de l'année, et elles seront "précisées" dans la loi de finances pour 2013. 

Pour consolider la filière "verte", le gouvernement a décidé qu'il n'achèterait plus que des voitures électriques pour ses véhicules à "usage urbain". Cette mesure ne bénéficiera toutefois pas automatiquement à l'industrie française, en vertu des règles de concurrence de l'Union européenne.

Rééquilibrer la concurrence internationale

Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, espère favoriser les productions des constructeurs français en difficulté, avec, au premier plan, le groupe PSA,  en rééquilibrant la concurrence internationale : le gouvernement doit en effet demander la mise sour surveillance de l'accord de libre échange Union européenne-Corée, accusé de faire un boulevard trop large à des véhicules très compétitifs. Une procédure aux résultats toutefois incertains.

Le plan prévoit aussi des facilités de financement pour les équipementiers et les constructeurs à la peine sur le marché européen et de réorienter 350 millions d'euros d'investissements vers la recherche et développement. Quelque 450 millions d'euros seront consacrés à la modernisation des sites industriels.

 

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