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Olivier Besancenot a défendu l’espace politique de son candidat

Invité des "4V" de France 2 lundi 2 avril, Olivier Besancenot, porte-parole du NPA, a marqué sa différence et celle de son candidat à l’élection présidentielle Philippe Poutou, face à la montée de Jean-Luc Mélenchon.
Article rédigé par Adrian Buffel
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Olivier Besancenot, ancien porte-parole du Nouveau Parti Anticapitaliste (FRANCOIS GUILLOT / AFP)

Invité des "4V" de France 2 lundi 2 avril, Olivier Besancenot, porte-parole du NPA, a marqué sa différence et celle de son candidat à l'élection présidentielle Philippe Poutou, face à la montée de Jean-Luc Mélenchon.

Olivier Besancenot, ancien candidat de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) à l'élection présidentielle de 2002 et 2007 et porte-parole du Nouveau parti anti-capitaliste (NPA) était l'invité lundi des "Quatre vérités" de France 2. Face à la montée de Jean-Luc Mélenchon dans les sondages, il a défendu "l'espace politique" de son candidat, Philippe Poutou, dont les intentions de vote plafonnent à 1 %.

Olivier Besancenot a assuré qu'il y avait des "différences" entre la politique de son candidat et celle du candidat du Front de gauche, alors que des responsables du NPA ont appelé à voter pour Jean-Luc Mélenchon fin mars.

Pour preuve, il a rappelé certaines propositions figurant au programme du NPA, notamment celle de "fixer le salaire moyen des élus", ainsi que de sortir du nucléaire "en dix ans", tout en créant "des emplois supplémentaires".

"Cet espace existe", a affirmé l'ancien candidat de la LCR.

"Nous nous revendiquons le droit à l'impatience"

Olivier Besancenot a assuré qu'une "deuxième manche" était prévue après l'élection présidentielle.

Celui-ci faisait référence aux élections législatives de juin 2012 où, dans l'hypothèse d'une victoire du candidat socialiste, une "opposition de gauche unitaire" devrait se former, selon le postier, face à un "gouvernement de gauche plurielle".

"On aura besoin de nous", a-t-il lancé.

"On sait ce que va nous dire le Parti socialiste : ‘patience', a-t-il souligné. Et bien, nous nous revendiquons le droit à l'impatience, ça fait trop longtemps qu'on se fait balader."

Face au risque d'une abstention massive défavorable à la gauche, Olivier Besancenot s'est montré pugnace.

"Soit on continue à pleurnicher, soit humblement on cherche à se représenter nous-mêmes", a-t-il dit.

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