Cet article date de plus de douze ans.

"NKM" voterait pour François Hollande s'il était face à Marine Le Pen... mais "ce n'est pas d'actualité"

Interrogée au "12-13 Dimanche" de France 3, le 18 mars, sur le choix qu'elle effectuerait dans l'hypothèse d'un duel Hollande-Le Pen au second tour de la présidentielle, "NKM" a opté pour le candidat socialiste, ajoutant "ce n'est pas d'actualité".
Article rédigé par Francetv 2012
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Nathalie Kosciusko-Morizet (Citizenside.com)

Interrogée au "12-13 Dimanche" de France 3, le 18 mars, sur le choix qu'elle effectuerait dans l'hypothèse d'un duel Hollande-Le Pen au second tour de la présidentielle, "NKM" a opté pour le candidat socialiste, ajoutant "ce n'est pas d'actualité".

"Ce n'est pas d'actualité" mais "NKM" choisirait François Hollande s'il était opposé à Marine Le Pen dans un duel ultime, le 6 mai.

Invitée du "12-13 Dimanche" sur France 3, le 18 mars, Nathalie Kosciusko-Morizet, porte-parole de Nicolas Sarkozy, a indiqué qu'elle ferait "la même chose que ce qu'(elle a) dit ou écrit" en votant PS en cas de second tour entre le candidat socialiste et celle du front national. Mais "NKM" a précisé : "ce n'est pas d'actualité".

Comme le "directeur stratégique" de la campagne de Mme Le Pen, Florian Philippot, lui demandait si elle rééditerait son appel des dernières cantonales à voter PS contre le FN, Mme Kosciusko-Morizet a d'abord tenté de botter en touche en relevant que M. Philippot "n'est pas énarque pour rien".

M. Philippot, 30 ans, est ancien élève de l'ENA (Ecole nationale d'administtration) et d'HEC (école des Hautes études commerciales).

"Une situation qui n'existe pas"

Selon elle, ce proche de Mme Le Pen "essaye de nous mettre dans une situation qui n'existe pas", en relevant que les sondages donnent toujours MM. Sarkozy et Hollande largement devant Mme Le Pen.

"Bien sûr, je resigne ce que j'ai écrit sur le sujet !", a fini par concéder l'ancienne ministre, auteure en 2011 d'un livre à charge contre la présidente du parti d'extrême droite.

Mme Kosciusko-Morizet a également critiqué le Wall Street Journal qui a récemment publié un éditorial titré "Nicolas Le Pen" et Guy Verhofstadt, ancien premier ministyre belge (libéral) qui, au Parlement européen, s'est demandé qui, de Mme Le Pen ou de M. Sarkozy, était le candidat d'extrême droite à la prochaine présidentielle en France.

Dans un communiqué publié dimanche dans l'après-midi, Mme Kosciusko-Morizet a tenu à répéter qu'un tel duel Hollande-Le Pen n'a "aucune actualité" et a regretté l'interprétation donnée à ses propos d'un choix en faveur du candidat PS.

"Certains commentateurs qui voudraient que les Français n'aient le choix qu'entre le FN et le PS jouent avec les mots et font leurs propres conclusions. Ils participent ici de la collusion historique entre le PS et le FN", écrit-elle.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.